6-1, 6-1, 6-1 pour débuter : Djokovic comme à l'entraînement

Un simple échauffement. A peine le temps de transpirer. Pour son entrée dans le tournoi, Novak Djokovic n'a rencontré absolument aucune difficulté pour venir à bout de Joao Souza. Même avec la meilleure volonté du monde, le Brésilien n'a pas existé sur le court Arthur-Ashe. La différence de niveau entre les deux hommes, béante, a débouché sur un match totalement à sens unique. Résultat, trois fois 6-1 en 71 minutes pour le numéro un mondial.

Impérial sur sa mise en jeu (36 points gagnés sur 39 derrière sa première balle) et sérieux à l'échange puisqu'il n'a commis que 7 petites fautes directes en trois sets (contre 27 à son adversaire), le Djoker a tranquillement récité son tennis. L'autre bonne nouvelle du jour pour lui, c'est la disparition de Kei Nishikori, qui l'avait stoppé en demi-finales l'an passé. Au prochain tour, il affrontera le vainqueur du match entre Vasek Pospisil et Andreas Haider-Maurer.

Marin Cilic a survécu au 1er tour. La nouvelle a de quoi surprendre. Mais après l'élimination surprise de Kei Nishikori par Benoît Paire, lundi, le Croate avait toutes les raisons du monde de craindre son entrée en lice dans cet US Open 2015. Finalement vainqueur, en trois manches, de l'Argentin Guido Pella (6-3, 7-6, 7-6), la tête de série N.9 a assuré un succès solide sur le court Louis Armstrong. Une victoire acquise en un peu moins de deux heures (1h55) qui lui permettra d’affronter Evgeny Donskoy au 2e tour, mercredi prochain.

Face à Pella, Cilic a assuré une copie plutôt propre pour son entrée en lice. Un peu gêné par un service en demi-teinte (58% de premières balles), il a mis les bouchés doubles dans le jeu. Avec 85% de points gagnés derrière sa 1e balle et 44 coups gagnants, le Croate a compensé ses faiblesses du moment. Il n’a en outre concédé - et perdu - qu’une seule fois son service de la rencontre. "C'est quelque chose de nouveau pour moi de défendre ce titre, mais ce tournoi peut m'apporter quelque chose de plus dans ma carrière", a insisté le Croate après la rencontre. "Je joue généralement mieux quand je suis sous pression", a-t-il conclu.