US Open : Pierre-Hugues Herbert, Adrian Mannarino et Corentin Moutet éliminés dès le premier tour

L'année dernière, Corentin Moutet avait donné un peu de fil à retordre à David Goffin, avant de rapidement perdre pied (7-5, 6-0, 6-1). Le duel entre les deux hommes a été un plus serré ce lundi, mais il a une nouvelle fois tourné à l'avantage du Belge. Ce dernier s'est imposé en quatre manches et 2h47' de jeu (6-3, 3-6, 6-4, 6-0). Le gaucher a raté l'occasion d'empocher le troisième set (deux balles de break non converties à 4-4) et a ensuite totalement perdu le fil du match. Elliot Benchetrit avait pour sa part plutôt bien commencé face à Damir Dzumhur, mais le Bosnien a fini par prendre la mesure du 227e joueur mondial (4-6, 6-2, 6-3, 6-0).

La journée avait, de toute manière, mal commencé pour les Bleus. Pour Pierre-Hugues Herbert et Adrian Mannarino, l’aventure new-yorkaise, du moins en simple, est en effet déjà terminée. Lundi, les deux Français se sont inclinés dès leur entrée en lice, subissant respectivement la loi d’Alex de Minaur (6-4, 6-2, 6-7, 7-5) et de Daniel Evans (6-4, 6-3, 2-6, 6-3) après un peu plus de trois heures de batailles de chaque côté. L’Australien jouera Cristian Garin au 2e tour, tandis que le Britannique pourrait retrouver un autre Bleu en la personne de Lucas Pouille, opposé à Philipp Kohlschreiber plus tard dans la journée.

On savait leur tâche compliquée, elle a finalement été insurmontable. Pierre-Hugues Herbert et Adrian Mannarino n’iront donc pas plus loin dans cet US Open. Les deux Tricolores ont baissé pavillon au terme de matchs aux scénarii ressemblants. Rapidement menés deux sets à zéro, ils se sont révoltés pour prendre une manche à leurs adversaires respectifs, mais c’est sûrement l’Alsacien qui aura le plus de regrets ce soir.

Après avoir arraché le troisième set face à Alex de Minaur, Herbert, plus percutant, a eu un break d’avance dans le quatrième. On le pensait alors capable d’une remontée comme il en avait gratifié le public français lors de son 1er tour à Roland-Garros face à Daniil Medvedev. Mais un peu moins en confiance qu’il y a trois mois, il a commis trop de fautes directes (58) et n’a pas servi assez de premières balles (55 %) pour empêcher le retour canon de son adversaire australien au tempérament si combatif.

Adrian Mannarino, de son côté, a été trahi par un de ses points forts habituellement : sa régularité à l’échange. Ses 61 erreurs l’ont empêché d’y croire réellement. Comme Pierre-Hugues Herbert au côté de Nicolas Mahut, il pourra néanmoins espérer se rattraper en double associé à Gilles Simon. Il n’est donc pas encore temps pour nos Bleus de plier bagage.