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US Open - Jennifer Brady qualifiée en demie après sa victoire contre Yulia Putintseva (6-3, 6-2)

Alexandre Coiquil

Mis à jour 08/09/2020 à 20:10 GMT+2

US OPEN - Jennifer Brady était la plus forte. L'Américaine a décroché, mardi à New York, sa première qualification en demi-finale d'un tournoi du Grand Chelem après une victoire nette et sans bavure face à Yulia Putintseva (6-3, 6-2), en quarts. Brady affrontera la vainqueur du duel entre Naomi Osaka et Shelby Rogers en demie.

Jennifer Brady (US Open 2020)

Crédit: Getty Images

Jennifer Brady continue son parcours de rêve à New York. L’Américaine a parfaitement négocié le tout premier quart de finale de sa carrière en Grand Chelem en dominant sans trembler Yulia Putintseva, mardi, sur un Stadium Arthur-Ashe embelli par le soleil à défaut d’être garni de public. Vainqueur en deux manches (6-3, 6-2), la tête de série n°28 a été plus forte que son adversaire de bout en bout de ce duel disputé mais sans rythme. L’accès à une première finale en Grand Chelem sera, lui, plus corsé : Brady devra battre Naomi Osaka, ancienne n°1 mondiale et vainqueur en Grand Chelem, ou sa compatriote Shelby Rogers, deux clientes sur le ciment.
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C'était le Brady show : les meilleurs moments de sa qualification dans le dernier carré

Cinq matches, cinq victoires en deux manches : Jennifer Brady a apporté une nouvelle pierre à son beau jardin en ouverture de la première session des quarts de finale. Face à Putintseva, elle a fait la pluie et le beau temps. Comme toujours. Aux commandes d’entrée de rencontre, la joueuse de 25 ans n’a jamais lâché sa proie. Son seul coup de moins bien est lui survenu à 2-1, au début du second set, où elle a perdu son break d’avance. Un incident sans lendemain.
Agressive, et complète dans sa panoplie de jeu, la native d’Harrisburg a parfaitement récité son plan pour se sortir du piège que pouvait lui tendre Putintseva, probablement plus cogneuse qu’elle dans les échanges. Celui-ci a été d’une grande efficacité. La Kazakhe a terminé ce match avec seulement 7 coups gagnants, un chiffre qui a tout dit sur son incapacité à diriger les échanges. L’autre arme de Brady, c’est sa capacité à varier les zones au service. Plus efficace sur ses secondes, elle a gêné sa rivale niveau tactique. Non, Brady ne sait pas que frapper fort. C’est un peu plus que ça.
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