US Open - Carlos Alcaraz était certain que Djokovic allait s'en sortir, même mené 2 sets à rien

Carlos Alcaraz ne s'est pas retrouvé samedi soir dans la même situation que Novak Djokovic la veille. S'il a cédé son premier set du tournoi face à Dan Evans (6-2, 6-3, 4-6, 6-3), l'Espagnol a toujours eu le contrôle. Ce ne fut pas le cas de Novak Djokovic vendredi puisque le Serbe s'est retrouvé mené deux manches à rien face à son compatriote Laslo Djere. Mais le tennis en Grand Chelem est un sport qui se joue en cinq sets, et à la fin, c'est presque toujours le Djoker qui gagne.

Ce duel 100% serbe en night session sur le court Arthur-Ashe a eu un air de déjà-vu. Avoir un avantage de deux sets contre Djokovic en Grand Chelem, c'est avoir franchi le Mont Blanc et l'Annapurna, mais avec l'Everest qui se dresse encore devant vous. L'homme aux 23 titres majeurs a tellement survolé les trois derniers actes que, finalement, il n'a pas eu le temps de trembler. Sans faire les blasés devant ce comeback, c'est presque du banal pour "Nole".

Carlos Alcaraz n'a d'ailleurs pas retenu son souffle devant les difficultés initiales de son principal rival sur le circuit. C'est samedi matin au réveil qu'il a découvert le résultat. "J'ai regardé les deux premiers sets, ensuite j'ai dû aller au lit, a-t-il expliqué après sa qualification pour les huitièmes de finale. Mais vous savez, quand je suis allé me coucher, je pensais que Novak allait revenir, c'est certain. Il a dû revenir de deux sets zéro, je ne sais pas, six ou sept fois. C'est complètement dingue."

Pas vraiment surpris donc, l'Espagnol, à la découverte du dénouement de ce Djokovic - Djere. Mais toujours admiratif, ça oui. "Il (Djokovic) a montré une fois de plus pourquoi il est un des plus grands champions de l'histoire, reprend Alcaraz. Avoir 36 ans, et continuer d'accomplir des trucs qu'il faisait à 20 ans, c'est incroyable. Il faut lui donner beaucoup de crédit pour ce qu'il a accompli, et c'est une chose que j'admire chez lui."

Les deux hommes sont désormais en huitièmes de finale, à trois victoires chacun de se retrouver pour un nouveau blockbuster épique après les finales de Wimbledon et Cincinnati. Il reste du chemin et si Laslo Djere a montré une chose vendredi, c'est que bousculer Novak Djokovic n'est pas impossible. Le battre, c'est autre chose. On peut blesser la bête, mais c'est une autre histoire de l'achever.