Wawrinka prend position contre Gimelstob : "Il faut mettre fin à cette période honteuse"
Publié 30/04/2019 à 19:32 GMT+2
Après Andy Murray, Stan Wawrinka prend position contre Justin Gimelstob. Tout comme l'ex-numéro 1 mondial, le Suisse réclame le départ du représentant des joueurs au board de l’ATP, condamné la semaine dernière pour agression à trois ans de mise à l’épreuve et 60 jours de travaux d’intérêt général.
La position de Justin Gimelstob devient intenable. Ce mardi, Stan Wawrinka a décidé de prendre position dans la polémique qui entoure le représentant des joueurs au board de l’ATP. Le Suisse, via son compte Twitter, s'est érigé contre sa possible réélection le 14 mai prochain, à Rome, après sa condamnation pour agression. "Les joueurs doivent parler. Justin Gimelstob a été reconnu coupable d’agression violente. Il est tout simplement impossible à quiconque de tolérer ce type de comportement et, pire encore, de le soutenir", écrit-il.
Gimelstob persona non grata à Wimbledon
Très remonté, le 33e mondial parle de "période honteuse" pour le "grand sport" qu'est le tennis. "Le conseil ATP doit faire quelque chose pour mettre fin à cette polémique", réclame Wawrinka. Un appel également lancé par Andy Murray, actuellement blessé et éloigné des courts. "Je ne vois pas comment, après tout ce qui s’est passé, il pourrait conserver cette position de direction à l’ATP désormais", a-t-il expliqué. Brad Gilbert et Tim Mayotte, eux, ont déjà fait part de leur candidature au poste.
En attendant l'issue de cette affaire, le All England Club, organisateur de Wimbledon, n'a pas invité Gimelstob dans la Royal Box pour l'édition 2019. L'ex-joueur et ancien coach de John Isner ne pourra également pas prendre part au tournoi de double seniors. Une habitude qu'il avait depuis 2010.
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