Federer:"Être en contrôle"

WIMBLEDON - Conférence de presse de Roger Federer de vendredi 26 juin
Roger Federer, vainqueur de Marc Gicquel au 3e tour, jouera Lleyton Hewitt en 1/8

ROGER FEDERER : "Je n'ai pas vu beaucoup de différence depuis ma victoire sur Pete Sampras ici en 2001. Ce n'est pas aussi extrême que ça, disons pas au point de devoir remercier qui que ce soit. Je pense que c'est surtout la façon dont on joue aujourd'hui. On joue plus sur la ligne de fond de court, on fait moins de service-volée... 95% des joueurs restent sur leur ligne de fond, alors qu'avant, c'était du 50/50. Et cela s'est passé lors des 10, 15 dernières années."

R.F. : "Oui, très heureux. J'ai bien joué. Mon match d'ouverture face à Robin Soderling (en fait son second match, ndlr) était difficile. Aujourd'hui (vendredi), c'était solide, je suis donc satisfait. Les conditions n'étaient pas toujours faciles avec notamment beaucoup de vent. Contre Gicquel, j'ai été breaké au premier jeu et la pluie menaçait. Mais au final, j'ai encore assuré et il me tarde de revenir lundi."

R.F. : "J'ai très bien joué face à lui lors de nos dernières rencontres. Mais je ne me rappelle pas la dernière fois que je l'ai joué. Cette statistique joue en ma faveur c'est sûr. Mais c'est toujours un défi de jouer Lleyton. C'est un joueur que j'aime regarder jouer. C'est un grand compétiteur. Et cela remonte à longtemps, j'avais 15 ans la première fois que je l'ai joué. J'avais sauvé une balle de match et gagné à la fin. Ce sera spécial, le jouer lui ancien N.1 et ancien vainqueur ici..."

R.F. : "Pas du tout. D'un autre côté, il sait ce que sait de gagner un Grand Chelem. Comme Marat et d'autres. Mais je pense que Lleyton Hewitt croit fort en ses chances."

R.F. : "D'être en contrôle, que je perde ou que je gagne. Cela dépend bien sûr un peu de l'adversaire. J'aime beaucoup le sport par équipe aussi. Je ne suis pas tout à fait un sportif individualiste. Plus jeune j'ai fait de nombreux sports collectifs. J'aimais le foot, célébrer les buts avec mes potes, c'était un super feeling. Plus jubilant que gagner sur un court de tennis peut-être... Lais le tennis est mon sport préféré de loin. Ne pas avoir de contact est quelque chose qui ne me gêne pas. Ne pas se faire blesser par quelqu'un qui a perdu la tête par exemple, cela m'arrange."

R.F. : "C'est plus tranquille. Tout est plus facile ici. On reste dans une maison. Je crois que c'est le seul tournoi de l'année où je ne suis pas dans un hôtel. Je déteste les embouteillages, être coincé dans les embouteillages pendant deux heures. C'est bien de ralentir entre Halle et Wimbledon. C'est bien de ne pas être dans une grande ville. Ici, si vous voulez, vous pouvez aller à Londres. Je pense que je prendrai du bon temps ce week-end."

R.F. : "Ah oui, j'aimerais bien appuyé sur un bouton et dire : "Ok il va pleuvoir, donc il faut aller plus vite." Non, ce n'est pas comme cela que ça marche."

R.F. : "Non, pas vraiment. A moins de jouer fort au milieu. Et ce n'est pas ce que l'on fait d'habitude. Les mauvais rebonds seraient plutôt derrière la ligne de fond. C'est là que l'on court. Il n'y a pas vraiment de problèmes de rebonds.

R.F. : "Eh bien des fois, c'est la seule façon de récupérer la balle ! Pas de temps, on ne peut pas placer ses pieds où il faut. C'st improvisé mais cela fait déjà une quinzaine d'années que le coup existe, ce n'est pas un coup tout à fait nouveau sur le circuit."

R.F. : "J'ai vu un peu du match de Blake. Vous savez, il a souffert sur gazon, alors ce n'est pas une surprise aussi grande que de voir Andy quitter le tournoi. Je pensais qu'il avait une chance de réussir son tournoi cette année."

R.F. : "Je suis content de ma façon de jouer, il y a eu des surprises, notamment les défaites d'Andy (Roddick) et Novak (Djokovic). Ce n'est pas arrivé souvent récemment en Grand Chelem. Cela ne me touche pas particulièrement parce que je ne suis pas en demi-finale où j'aurais dû affronter Novak. Je me concentre sur mon propre jeu et j'ai déjà du boulot avec Hewitt au prochain tour. Que Gulbis ait gêné Rafa ne me surprend pas. Mais il est toujours, il survit et il sera dur à battre dans l'autre partie du tableau."

R.F. : "Premièrement, il faut être en bonne santé. C'est un plus que j'ai de ne pas être blessé, peut-être grâce à une bonne gestion de mon calendrier."

"Ensuite, il faut une bonne préparation. Je crois aussi en moi et je ne sous-estime aucun de mes adversaires."

"J'ai aussi ce qu'il faut pour m'adapter à tous les types de jeu. Il ne suffit pas de savoir battre le joueur de fond de court agressif, il faut aussi battre le "puncheur-contreur", celui qui fait service-volée, le droitier, le gaucher..."

"Mon record (16 demi-finales consécutives en Grand Chelem) est formidable : être aussi régulier au plus haut niveau, c'est vraiment ce dont je rêvais. Quand je suis arrivé sur le circuit, tout le monde disait : "C'est un bon joueur sur un jour, mais il n'est pas assez régulier".

R.F. : "A moi-même peut-être. J'ai toujours voulu gagner tous les tournois auxquels j'ai participé. Mais jouer à Wimbledon crée une pression supplémentaire parce que c'est un tournoi qui m'est cher. J'aimerais que ma carrière s'arrête ici parce que c'st le plus perstigieux tournoi du circuit. Et je veux me prouver que je peux le refaire ici..."