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Federer : "Pas de mauvais

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/06/2010 à 11:55 GMT+2

Roger Federer ne veut pas intimider ses adversaires sur le central de Wimbledon. Pour le tenant du titre, déjà sacré six fois par le All England Club, c'est le jeu qui fait la différence. Et jouer un ami comme Jürgen Melzer ne change pas la donne. Federer se sent bien en ce début de seconde semaine.

rojer federer

Crédit: Getty Images

Appréciez-vous ce "Super Monday" où tous les huitièmes de finalistes sont réunis ?

ROGER FEDERER: Oui, c'est bien d'être en seconde semaine. Ensuite, c'est bien pour les fans. Je dis toujours que pour les fans, ce sont les quarts ou les huitièmes les meilleurs jours, avec des grands noms et de nombreux matches sur les grands courts et les autres, et les juniors jouent toujours...
Comment vous êtes-vous senti ce lundi ?
ROGER FEDERER: J'ai bien joué. Agressif depuis le départ, ce qui, à mon avis, a été décisif parce que je savais que Melzer allait prendre sa chance pour venir au filet.
Est-ce que cela vous fait de la peine de sortir Melzer de la sorte, aussi sèchement, alors qu'il est un ami.
ROGER FEDERER: Non, c'est le tennis. Ce n'est pas plus que cela. Il m'a même dit à la fin du match qu'il espérait ne pas devoir attendre 10 ans avant de me rejouer ! Il est comme ça. C'est fabuleux de jouer sur le central et il sait que n'importe où dans le monde il a plus de chances de me jouer sur un court central. Je pense que nos jeux vont bien ensemble. Je pense que cela peut donner un bonne opposition de style si nous jouons bien ensemble et plus souvent.
Est-ce que vous sentez que vous pouvez intimider vos adversaires sur le central ?
ROGER FEDERER: Je ne suis pas comme ça. Je ne joue pas ce genre de mauvais tours. Je ne sais même pas comment faire. Je connais trop bien Jürgen pour lui jouer un tour comme ça. J'ai toujours dit, quand vous n'êtes pas assez bon et que vous usez de ce genre de choses, vous avez toujours des problèmes. Je dis toujours : essaie de donner le meilleur et ça suffit. Sinon, il faut aller s'entraîner.
Aucun problème physique à noter ? On vous a vu vous strapper la cuisse l'autre jour ?
ROGER FEDERER: Oui, c'était après mon premier match. Ma cuisse était un peu douloureuse, ce qui était déjà le cas à Halle. Mais honnêtement, je n'ai plus aucun problème maintenant.
En quoi les conditions de jeu, plus chaud et sec, affectent le jeu ?
ROGER FEDERER: Mais il ne fait pas chaud. Peut-être en Angleterre ou la Suisse, mais nous sommes habitués à jouer sous 35 ou 40 degrés. La balle traverse peut-être un peu mieux l'air. Ce qui est important c'est que la seconde semaine, il y a moins d'herbe. Cela devient un peu plus comme un court en dur. On a plus d'adhérence.
En quoi les courts plus lents et les balles de tennis plus lourdes ont-ils contribué au délcin du "service-volée" ?

ROGER FEDERER: C'est difficile à dire. Je me souviens d'une discussion avec Wayne Ferreire avec qui je jouais en double en 2001. Il me disait qu'il faisait service-volée sur toutes ses premières et une fois sur deux sur seconde au début de sa carrière, puis uniquement une fois sur deux sur seconde à la fin. Est-ce que les joueurs sont devenus incroyables en retour ou est-ce que c'est une combinaison avec l'évolution des courts et des balles ? Je pense que c'est une combinaison. Et nous n'avons plus d'aussi bon volleyeurs. C'est dommage car j'adore les joueurs qui montent, comme Melzer aujourd'hui qui a fait parfois service-volée. Tout est devenu si lent. Gazon, indoors... Dieu merci, j'ai pu jouer à cette époque, celle des joueurs qui pratiquaient le "chip and charge". On avait la pression en permanence contre ces joueurs là. On n'a plus ce genre de sensation.
Que pensez-vous de l'arbitrage électronique après ce qu'il s'est passé au Mondial dimanche ?
ROGER FEDERER: Il faut faire attention. D'ailleurs, à la tête de la FIFA, ce n'est pas un Suisse par hasard (sourires) ? Nous avons au tennis ce que nous appelons un arbitrage électronique sur les lignes. Nous n'en n'avons pas besoin et nous le savons. Ils en ont besoin et ils ne l'ont pas. C'est un choix à faire au sommet. C'est difficile pour moi de suivre le foot parce qu'il y a tellement d'erreurs d'arbitrage. Je ne rejette pas la faute sur eux. Mais c'est frustrant en tant que fan.
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