Nadal, quel panier garni?

Rafael Nadal sait qu'il doit cultiver son jardin pour prolonger une carrière déjà hors-norme. A Wimbledon, comme dans la vie de tous les jours, sous le regard attentif de son oncle Toni, garant des valeurs morales de son neveu, Rafa travaille. A peine un exploit accompli (six titres à Roland-Garros par exemple), il souligne les efforts fournis.

En Angleterre, où il sera dos au mur pour défendre sa place de N.1 mondial (il n'a que 65 points d'avance sur Novak Djokovic), Nadal est justement arrivé en "rasant presque" les murs de l'historique club. Pour commenter l'attribution des têtes de série, Nadal a tenu à remercier sur sa page Facebook "l'organisation de l'avoir élu tête de série N.1 du tournoi". "C'est un honneur pour moi et j'essaierai de faire un grand championnat", poursuit-il. Comme le souligne Carole Bouchard (journaliste Lequipe.fr) sur Twitter, cela aurait été difficile de ne pas placer le tenant du titre et numéro 1 mondial au sommet de la pile...

Mais soit, Nadal garde ses allures d'humble jardinier. C'est ainsi qu'on le voit sur ses premières photos londoniennes, faire ses courses comme un quidam et hésiter franchement entre les concombres et les oignons. Entre Rafael Nadal et Novak Djokovic, qui dans le même temps a dû ressortir ses vieilles imitations de Maria Sharapova pour le public chic de Stoke Park (tournoi exhibition The Boodles), les "bookmakers" n'hésitent pas. Les maîtres du pari à l'anglaise ont établi des cotes favorables au Serbe pour la place de N.1 mondial en fin d'année. Pour Wimbledon, c'est encore assez équilibré.