Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Gilles Simon n'aurait pas pu choisir Amélie Mauresmo comme coach

Sébastien Petit

Mis à jour 23/06/2014 à 19:19 GMT+2

Après sa victoire au premier tour de Wimbledon, Gilles Simon a affirmé qu'il n'aurait pas choisi Amélie Mauresmo en raison de ses connaissances limitées du monde du tennis masculin.

Gilles Simon à Wimbledon

Crédit: AFP

Gilles Simon et le gente féminine dans le tennis, cela ne fait pas bon ménage. Lundi, après sa victoire en trois sets sur le Russe Konstantin Kravchuk, le Niçois s'est laissé dire en conférence de presse qu'il n'aurait pas choisi Amélie Mauresmo, comme Andy Murray l'a fait il y a quinze jours à l'issue du tournoi de Roland-Garros. La raison ? Sa connaissance selon lui limitée du monde de l'ATP.
"Je n'aurais pas pu prendre Amélie parce que je l'ai vue un peu au Queen's. Elle est allée voir tous les matches, parce qu'il faut qu'elle connaisse tous les joueurs. En tous les cas, moi, c'est un temps, à 30 ans (fin décembre), que je ne peux pas perdre", a-t-il affirmé, interrogé sur le choix de l'Ecossais Andy Murray. Une déclaration qui est en totale opposition avec celle de Jo-Wilfried Tsonga qui, lui, a regretté dans les colonnes de L'Equipe il y a quelques jours voir sa compatriote aider un de ses concurrents du circuit.
picture

Andy Murray avec Amélie Mauresmo

Crédit: Imago

"Andy aurait pris Kournikova, ça m'aurait fait bizarre. Amélie, non. Elle va lui apporter des choses. Bien sûr que j'ai des regrets. Mais j'espère ne pas être le seul. Le fait qu'elle aille aider Murray à battre des Français, c'est qu'on a loupé quelque chose, analyse le Manceau dans les colonnes de L'Equipe. Pourquoi je ne l'ai pas appelée avant ? Je ne savais pas qu'elle voulait coacher en plus de la Fed Cup. C'est comme Luigi Borfiga (formateur notamment de Tsonga, Monfils et Simon, NDLR) qui s'occupe des Canadiens, c'est d'une tristesse sans nom."
J'ai besoin de travailler avec un 'ordinateur'
"Quand je vais affronter un joueur, se justifie Gilles Simon, je ne peux pas me retrouver en face de quelqu'un qui va me dire 'Je ne l'ai jamais vu jouer'. Avec moi, cela ne peut pas marcher, cela ne veut pas dire que cela n'aurait pas pu le faire dans d'autres circonstances, a-t-il ajouté. Moi, j'ai besoin de travailler avec un 'ordinateur' ".
Son 'ordinateur', c'est l'Allemand Jan de Witt avec qui le Français collabore depuis fin avril 2013. Un entraîneur qui "connaît à fond les joueurs", avec qui il a remporté un titre à Metz en septembre dernier, mais avec qui il étrenne désormais un 44e rang mondial alors qu'il était 17e à l'ATP en milieu de saison dernière.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité