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Gasquet : "Dans le vestiaire, des mecs commençaient à rigoler..."

ParAFP

Mis à jour 07/07/2015 à 10:38 GMT+2

WIMBLEDON - Après 17 échecs en huitième de finale de Grand Chelem, dire que Richard Gasquet était soulagé en battant Nick Kyrgios lundi est peu dire. Car, encore une fois, tout n'a pas été simple pour le Français, qui a frôlé une nouvelle grosse désillusion.

Richard Gasquet - Wimbledon 2015

Crédit: AFP

Kyrgios vous avait battu l'an dernier au deuxième tour en sauvant neuf balles de match. Vous y avez repensé?
R.G. : Cela m'a traversé l'esprit. Je suis content d'avoir gagné ce quatrième set. Il commençait à faire des coups surprenants sur toutes les balles de match. Dans le vestiaire, des mecs commençaient à rigoler... Si j'avais été à leur place, j'aurais fait la même chose. Un cinquième set, cela en aurait amusé plus d'un mais moi un peu moins... Je n'ai pas eu de réussite au troisième sur les deux balles de match. Ce n'est pas comme si j'avais fait des erreurs grossières. A partir de là, je l'ai senti capable de revenir. Avec son service, il peut tout se passer. Il a trop bien servi au quatrième pour que je le breake. Dans le tie-break, il mène 6-4, puis ses erreurs me font du bien pour finir le match. Elles sont venues à point nommé. C'est passé à deux doigts d'un cinquième set. Il y a du soulagement. C'était un match crispant.
Vous avez semblé implorer les dieux du tennis sur la dernière balle de match...
R.G. : Oui après le hawk-eye (utilisé par Kyrgios, ndlr). La balle, je la vois faute mais on ne sait jamais. L'an dernier, le hawk-eye l'avait sauvé. Et puis, cela m'est arrivé de voir des balles dehors et qui finalement touchaient de très peu. Si elle avait été bonne, j'aurais peut-être pris un ace derrière. Et cela m'aurait énervé.
Vous avez cassé une raquette après les deux balles de match ratées...
R.G : Je sais que je risque de prendre une amende. Mais j'en avais vraiment besoin... J'étais frustré à ce moment-là. Cela faisait quand même onze balles de match manquées contre lui. Vous imaginez ce que cela représente...
C'est votre troisième quart en Grand Chelem sur dix-neuf huitièmes de finale disputés. C'est assez peu...
R.G. : C'est clair que j'ai fait un paquet de huitièmes. J'aurais pu faire plus de quarts mais c'est comme ça... A chacun sa carrière. Une année (2008), j'aurais dû faire un autre quart mais je n'ai pas eu de chance contre Murray. Je suis content d'y revenir ici. Ce n'est pas facile. On va essayer maintenant de faire un grand match pour aller en demi-finale.
Ce quart de finale arrive huit ans après votre demie à Londres. Que ressentez-vous?
R.G. : Cela commençait à dater en effet. J'avais fait (en quart) un match énorme contre (Andy) Roddick, l'un de mes plus beaux matches. Entre temps, il s'est passé pas mal de choses. Il y a eu des blessures. Ce n'est pas évident de revenir en quarts. Mais j'ai fait le maximum pour y parvenir.
Comment vous sentez-vous physiquement?
R.G. : Ca va. Le dos tient. J'ai pu faire un bon Roland-Garros (huitièmes). Je progresse quand je n'ai pas de douleurs physiques. Je prends beaucoup de plaisir. J'ai été arrêté quelques temps entre l'an passé et cette année, mais je fais les efforts nécessaires à chaque fois pour revenir.
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