"Je n'ai pas honte d'être vulnérable" : Novak Djokovic écrit à ses proches après Wimbledon

À Wimbledon, Novak Djokovic a tourné la page. Le Serbe a mis définitivement derrière lui ses derniers mois compliqués en remportant son 13e titre en Grand Chelem à Londres. Dans une lettre publiée vendredi sur son site internet, l’actuel 10e au classement ATP est néanmoins revenu sur cette période noire. Djokovic a ainsi remercié ses proches, et évoqué sa "vulnérabilité" mentale comme ses galères physiques.

"Quand je suis devenu père, mon plus grand rêve était de voir mes enfants dans les tribunes pendant que je jouais, écrit notamment l’ancien numéro 1 mondial. Ce rêve est devenu réalité il y a quelques jours." Son fils Stefan était en effet présent le 15 juillet dernier dans les tribunes pendant la finale contre Kevin Anderson. "Lorsqu’il a crié ‘Papa’, j’ai complètement craqué, poursuit le Serbe. Je priais pour gagner un jour un Grand Chelem devant l’un de mes enfants."

Novak Djokovic est également revenu sur sa blessure au coude, et ses conséquences mentales. "Je n’avais pas de problèmes pour m’entraîner et prendre du plaisir sur le court, mais je ressentais un blocage mental en compétition. Un jour, je m’exprimerai plus en profondeur sur le type de défis auxquels j’ai du faire face, indique le Serbe. (...) J’ai été vulnérable tellement de fois ces dernières années, et je le suis toujours aujourd’hui. Je n’en ai pas honte."

Le Serbe avoue dans sa lettre avoir voulu reprendre trop vite après sa blessure : "Je n’ai clairement pas assez écouté ce que me disait mon corps à propos de ma blessure sérieuse au coude. J’essayais de trouver des solutions ailleurs, alors que la solution était en moi." L’anomalie est réparée : Novak Djokovic est de retour.