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Novak Djokovic, vainqueur du Masters : "2012 est une réussite supérieure à 2011"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/11/2012 à 07:24 GMT+1

Vainqueur du Masters, Novak Djokovic estime que son Petit Chelem de 2011 a été moins difficile à réaliser que cette année 2012 plus pauvre en trophées.

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Crédit: Eurosport

Etait-ce une finale pour vous prouver que c'était bien vous le numéro 1 ? Le classement n'allait pas changer mais, un peu comme avant la finale de Wimbledon en 2011 contre Nadal, était-ce le message à faire passer ?
N. D. : C'est énorme pour mon équipe et moi de terminer cette saison avec une victoire au Masters. Je n'avais jamais atteint la finale ici à Londres. Les autres années, je ne sentais pas la surface, j'arrivais fatigué et je ne parvenais pas à jouer comme je le voulais. Cette année j'étais motivé, je suis arrivé un peu plus frais. J'étais décidé à me battre pour aller le plus loin possible. Avoir remporté tous mes matches ici rend la victoire encore plus spéciale.
A 3-0 pour Federer au premier set, alors qu'il jouait extrêmement bien, qu'aviez-vous en tête ?
N. D. : J'essayais de m'accrocher. J'avais déjà expérimenté ce type de départ très agressif contre Roger. Il a récidivé. Je ne savais pas alors comment les choses pouvaient tourner, mais je me suis convaincu que ça pouvait basculer si je me bagarrais. C'est ce qui s'est passé, au point que j'ai réussi à atteindre mon meilleur niveau quand j'en ai eu besoin.
Vous avez joué plus de 80 matches cette année. Où classez-vous cette finale ?
N. D. : J'ai très bien joué toute la semaine. Il a fallu se dérouiller au début du tournoi mais la victoire contre Andy (Murray) m'a boosté. Je me suis approché de mon meilleur niveau à chaque match. Et en finale, à chacun des moments où il a fallu être très concentré pour ramener les balles dans le court, j'ai réussi. Je ne peux pas mieux me sentir qu'en ce moment. Je savais que je devais être très consistant, il est quand même double tenant du titre et il restait sur un match fantastique face à Andy. J'ai essayé d'être patient dans les longs échanges en me disait que je finirais par avoir ma chance.
Roger a fait beaucoup de fautes en coup droit, c'est à cause de ça ?
N. D. : On a tous les deux très bien joué, c'était du très haut niveau. Chacun a eu l'avantage à tour de rôle. Avec son agressivité, je savais que j'avais besoin d'être appliqué sur chaque point pour l'empêcher de conclure rapidement. Quand il a un break d'avance, c'est le meilleur contre qui on puisse jouer. Mais j'ai réussi à ramener beaucoup de balles, à bien défendre, et à passer quand je le pouvais à mon tour dans la position de l'agresseur. Mon but était d'allonger les échanges, car je pense qu'à ce jeu là, j'avais plus de chances.
Avez-vous douté de votre capacité à redevenir numéro un mondial ?
N. D. : L'année a été longue, ou plutôt : les deux années écoulées ont été longues. Je ne savais vraiment pas comment ça allait s'enchaîner après cette incroyable année 2011. J'ai réalisé ce qu'il fallait pour gagner les Grands Chelems, j'ai joué le meilleur tennis de ma vie. J'ai eu des réussites et des échecs cette saison, mais au final cela a été une année fantastique. J'ai eu des difficultés hors du court, surtout en cette fin de saison, avec le combat de mon père pour sa santé. Cela m'a donné encore plus de coeur, je voulais jouer pour lui, tout donner, et c'est un titre pour lui.
Vous ne vous êtes pas trop ouvert au sujet de votre père jusqu'ici. Pouvez-vous nous en dire davantage ?
N. D. : Ce n'est pas un sujet que je veux médiatiser, cela doit rester d'ordre privé. Je ne veux pas que les gens se mettent à parler de la santé de mon père. Sachez qu'il va mieux. A un moment, ces dernières semaines, ça avait atteint un stade critique. Il est désormais en phase de récupération, toujours aux soins intensifs. Je vais aller lui rendre visite mardi, voir comment il se sent. Je prendrai la coupe avec moi pour lui apporter un sourire.
Vu le déroulement de la saison, vu les problèmes extra-sportifs que vous avez rencontré, iriez-vous jusqu'à dire que le bilan vous satisfait davantage qu'en 2011 ?
N. D. : Bonne question. La réponse est oui. Je me suis plus satisfait maintenant que l'année dernière à la même époque, même si la saison avait été incroyable. Si je cumule les circonstances, les attentes dues à mon statut, je crois que 2012 est une réussite supérieure à 2011.
Comment vous projetez-vous sur 2013 ?
N. D. : Eh bien, là je n'y pense guère à vrai dire. Je profite de cette victoire. Je voulais confirmer ma première place lors de ce Masters. Mon équipe et moi, nous avons toujours de grands espoirs pour les saisons à venir, j'attends beaucoup de moi et je me sens très soutenu pour gagner encore le plus de tournois possibles. Mais là j'ai surtout besoin de repos. Il y a eu énormément d'émotions ces derniers mois. Je vais recharger mes batteries et je serai affûté en Australie.
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