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Le tir n'est pas armé

Eurosport
ParEurosport

Publié 04/08/2008 à 14:00 GMT+2

Aux Jeux de Pékin, loin derrière les favoris chinois qui évoluent en plus à domicile, seuls deux Français pourraient tirer leur épingle du jeu dans l'épreuve du pistolet. Mais pour Walter Lapeyre et Franck Dumoulin, qui ont leur chance dans la même catégo

Qu'il est loin l'âge d'or du tir français. Sur les dix titres olympiques glanés depuis la création des Jeux, sept d'entre eux l'ont été entre 1900 et 1924. Sur trois olympiades donc, dont deux à Paris où les catégories se nommaient alors "sanglier courant" ou encore "fusil de guerre", tout un programme. Depuis, seules trois Marseillaises ont retenti dans cette discipline avec Philippe Héberlé (1984, carabine à 10m), Jean-Pierre Amat (1996, carabine trois positions) et Frank Dumoulin (2000, tir à 10m). Et il y a malheureusement peu de chance d'entendre à nouveau l'hymne tricolore à Pékin.
Sur les 13 engagés français, deux seulement peuvent légitimement prétendre se glisser entre les Chinois sur un podium. Le premier s'appelle Walter Lapeyre. Vice-champion d'Europe au pistolet à 10m, il disputera, à 32 ans, ses premiers Jeux à Pékin car il n'avait pas été retenu à Athènes. "La déception a servi de déclic, explique le Béarnais. Je me suis remis en question. J'ai notamment fait appel à un préparateur mental. Avant, j'étais inhibé, je ne m'épanouissais pas" . Reste pour Lapeyre à mieux gérer ses finales où le temps est limité à 75 secondes par plomb.
Retour à l'italien
Mais la vraie chance française, en raison son expérience, repose sur les épaules de Frank Dumoulin. A 34 ans, le champion olympique de Sydney dispute là ses cinquièmes et, sans doute, derniers Jeux. Le problème, c'est qu'il ne s'est pas vraiment montré à son avantage depuis avec un seul titre de champion d'Europe dans une catégorie sur laquelle il ne s'aligne pas à Pékin (25m standard en 2007). Et que dire d'Athènes où, sous la pression de son rang de tenant du titre, il s'était littéralement écroulé (24e à 10 m, 30e à 50 m).
Mais c'est sans doute là sa force. C'est quand il n'est pas attendu que Frank Dumoulin brille. L'autre note d'espoir, c'est qu'il a remporté la Coupe du monde pré-olympique en début année, dans le centre de tir de Shijingshan, à l'ouest de Pékin. Et ce, grâce au pistolet italien qui l'avait sacré en 2000 et avec lequel il tire de nouveau. "Dès que je l'ai en main, il gomme toutes mes inquiétudes et me redonne de la sérénité" , explique-t-il. Une sérénité nécessaire pour peut-être glaner, comme le calendrier le prévoit, la première médaille française de ces Jeux.
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