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The Ocean Race - Le cauchemar avant le bonheur au Cap Horn ? "C'est le pinacle des navigateurs"

Fabien Esvan

Mis à jour 23/03/2023 à 21:43 GMT+1

THE OCEAN RACE - Le suspense est à son comble. Alors qu'ils se tirent la bourre dans le sud du Pacifique, les quatre équipages encore en lice s'apprêtent à vivre des prochains jours délicats entre une météo très capricieuse et une ligne de glace particulièrement hostile. Un passage délicat, mais qui doit permettre aux concurrents d'approcher le Cap Horn sereinement. Et avec le sourire ?

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Il va falloir se montrer très, très solide pour les navigateurs de The Ocean Race. Déjà fragilisés par différents dégâts sur leurs bateaux respectifs, les quatre IMOCA se préparent à défier des conditions météo dantesques alors que le Cap Horn pointe le bout de son nez.
C'est d'abord le vent qui devrait bousculer la course. "Le vent de face va monter dans les prochaines heures et pourrait même atteindre 45 à 50 nœuds samedi", détaille Christian Dumard, le spécialiste météo de cette édition de The Ocean Race. "Le principal problème sera l'état de la mer. On s'attend à des vagues de 6 à 7 mètres."
Autre problème, et pas des moindres, pour les équipages, celui de la ligne de séparation des glaces qu'ils doivent à tout prix éviter. "Ils vont essayer de rester au nord pour éviter la banquise et aussi les vagues", continue le météorologue. "Beaucoup d'icebergs dérivent jusqu'à cette limite. La difficulté est de trouver l'équilibre pour faire face aux tempêtes au nordet s'éloigner de cette marque au sud", ajoute Phil Lawrence, directeur de la course.

Le Cap Horn, un répit aux allures de soulagement

Pour Charles Caudrelier, l'important sera avant tout de passer les prochains jours sans encombre. "Ils doivent 'oublier la course pendant quelques jours'. Je pense que c'est la seule partie de la course où je me suis arrêté de regarder les autres et gérer notre bateau. L'objectif, c'est de passer le Cap Horn sans dommages. Ils ont beaucoup souffert jusqu'ici, il faut penser au bateau, à l'équipage."
Mais ce passage est obligatoire pour les participants "qui se débrouillent très bien et sont beaucoup plus rapides que sur le Vendée Globe" pour Christian Dumard. Ils devraient avoir droit à plus de répit à partir du 27 mars, date où ils sont attendus au Cap Horn. Car les vents devraient tomber autour du mythique point de passage.
Absente sur cette étape, Francesca Clapcich (11th Hour Racing Team) est revenue sur son expérience au cap sud-américain. "C'est une marque emblématique. C'est un peu le pinacle des navigateurs. C'est un mélange d'émotions pour moi : une fierté d'être là, un soulagement et surtout on est rassuré d'avoir le bateau en bon état. Le temps est plus chaud et plus agréable. Le faire en équipe, c'est plutôt bien."
Les vents devraient être plus faibles jusqu'à Itajai. "Après le Cap Horn, c'est parfois compliqué car le vent est plus faible. Beaucoup de choses peuvent se passer avant l'arrivée à Itajai", explique Christian Dumard. De quoi continuer à redistribuer les cartes.
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