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The Ocean Race va hausser le ton pour la 2e étape : "Là, on a tous envie d’attaquer"

Glenn Ceillier

Publié 24/01/2023 à 23:47 GMT+1

THE OCEAN RACE – Alors que la première étape a mis les bateaux à l'épreuve, les participants de The Ocean Race ont pu se tester. Et si certains équipages naviguaient ensemble en compétition pour la première fois, ils ont pu prendre leurs marques. Et ils l'annoncent : la compétition va s'intensifier lors de cette deuxième étape, marquée par quelques pièges.

C'est magnifique mais ça déménage : The Ocean Race, comme si vous y étiez

La première étape n'était qu'une mise en bouche. Si Kevin Escoffier et son équipe Holcim-PRB ont livré un beau duel avec 11th Hour Racing Team pour s'imposer au Cap Vert, la course devrait encore monter d'un ton pour la deuxième étape. Avant de s'attaquer au gros morceau de The Ocean Race - la 3e étape qui s'annonce comme le défi ultime de cette compétition avec une gigantesque traversée de l’océan Austral -, les participants comptent encore hausser le rythme pour rejoindre le Cap. "On était sur un mode découverte et 'safe'. Là, on sent qu’on a tous envie d’attaquer. On va bien s’éclater sportivement pour aller chercher la perf", annonce Amélie Grassi (Biotherm).
Pour cette première étape, il était notamment question de prendre ses marques pour certains. De jauger le bateau. Trouver sa place au sein de l'équipage. Et s'adapter, également, aux contraintes de cette course exigeante, surtout au vu des conditions offertes lors du passage du détroit de Gibraltar. "Il a fallu près de trois jours avant que nous puissions nous parler tant le bateau était bruyant et brutal dans les conditions difficiles d'après départ. Ensuite, nous avons débuté une navigation idéale, assez rapide et agréable", a expliqué Boris Herrmann, le skipper de Malizia qui ne pourra pas prendre part à la deuxième étape après s'être brûlé le pied.
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Meilhat : "On sait qu'on va aller de plus en plus vite pendant la course"

La première, c’était pour voir
Si les concurrents n'ont eu que trois jours pour souffler et faire des réparations sans leurs équipes techniques lors de cette escale, les équipages ont le couteau entre les dents à l'heure de repartir. "Les IMOCA sont des bateaux incroyables, on a dû plutôt retenir les vitesses car on aurait pu aller à des vitesses de dingues, mais la mer était quand même assez dure. On sait que pendant la course, on va aller de plus en plus vite et on va apprendre aussi avec ces bateaux", prévient Paul Meilhat (Biotherm). "Cette course est un marathon, pas un sprint. Les conditions ont été difficiles pour tout le monde. (…) Nous avons beaucoup appris sur les autres. Et nous avons beaucoup appris sur le bateau", annonce de son côté Simon Fisher (11th hour Racing Team).
Même Kevin Escoffier, qui a pourtant mené bon train devant pour aller décrocher ce premier succès, a tenu à mettre les points sur les i : son équipe d’Holcim-PRB n'a pas tout donné. "Je ne veux même pas que les autres pensent qu’ils peuvent nous rattraper à certaines allures. Quand les autres mettaient un petit coup d’accélérateur, nous remettions deux coups d’accélérateur pour montrer que nous en avions encore sous le pied ! C’était notre première navigation tous ensemble, je ne regrette pas les choix que j’ai pu faire", a résumé le skipper français. "Nous avons beaucoup de choses à optimiser, nous savons qu’il y a beaucoup de potentiel avec le bateau, avec l’équipe", complète son équipier Sam Goodchild.
Cette deuxième étape avec la fameuse zone du Pot au noir et ses vents instables puis l'anticyclone de Sainte-Hélène à contourner s'annonce palpitante avec ces "pièges à négocier" dixit Benjamin Dutreux (Guyot Environnement), qui sera revanchard après avoir fermé la marche lors de la première étape. Et la lutte va être intense. "On a vu que les bateaux étaient prêts. Et sur la deuxième manche, il y aura plus de compétition car les vents vont être plus faibles et les écarts vraiment serrés à mon avis", estime Paul Meilhat (Biotherm). "La première, c’était pour voir. La prochaine, on attaque !", complète sur le site du bateau son équipier Damien Seguin. Voilà qui promet.
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