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Voile/Solitaire du Figaro: La victoire en poche, Simon s'envole vers le tour du monde

ParAFP

Publié 14/09/2018 à 18:51 GMT+2

Heureux vainqueur vendredi de la Solitaire du Figaro, Sébastien Simon a tourné la page de cette classe renommée de bateaux pour entrer dans la cour des grands marins de courses au large et prendre part au tour du monde de légende en solo, le Vendée Globe, en 2020.

Sébastien Simon

Crédit: Getty Images

A 28 ans et pour sa 5e participation, Sébastien Simon a enlevé la 49e édition de la Solitaire du Figaro, en triomphant au terme de 4 étapes dans un temps cumulé de 10j 14h 12mn. C'est dans sa région natale baignée par un doux soleil, la Vendée, qu'il a grandement célébré sa victoire, après avoir fini 14e de la dernière étape à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. La victoire d'étape est revenue à Anthony Marchand (Groupe Royer - Secours Populaire), qui prend la 2e place au général.
"Je suis tellement heureux d'avoir gagné cette course. C'est un rêve que je n'avais même pas imaginé réaliser", a lancé Simon. "Je tourne une page, je pars sur le Vendée Globe, un autre rêve, une aventure que peut-être je ne vivrais qu'une seule fois dans ma vie".
Le Vendée Globe, c'est bien la course qui anime les aspirants au grand large. Seul à courir sur les mers du globe pendant 2 mois et demi sur un monocoque de 18 m (classe Imoca). "Le Figaro c'est la meilleure école pour accéder au meilleur niveau. En comparaison, je dirais que c'est le karting des sports auto et que l'Imoca est la F1", explique Simon à l'AFP, qui rêve du Vendée Globe depuis qu'il est tout petit.
Le Figaro, c'est essentiel pour faire mes gammes
"Je suis des Sables-d'Olonne, mon père a vue sur le ponton des Sables. Depuis 1996, je participe aux départs et aux arrivées. A chaque départ, c'était une forte émotion, c'était même pesant. C'était attractif, j'ai eu envie de découvrir ce qui se passe dans la peau d'un marin", raconte cet ingénieur de formation. Au printemps 2019, il aura un tout nouveau jouet, un Imoca équipé de foils - ces fameux appendices qui permettent au bateau de +voler+ - pour s'aligner aux Sables-d'Olonne sur l'édition 2020 du Vendée Globe.
Sur la ligne de départ, il retrouvera Charlie Dalin, qui a fini vendredi 3e de la Solitaire du Figaro (Skipper Macif 2015) pour sa 7e et dernière participation. Lui aussi aura un Imoca nouvelle génération ( début juillet 2019) pour son premier Vendée Globe. "Le Figaro, c'est essentiel pour faire mes gammes et me confronter aux meilleurs. Le Vendée Globe, j'y pense depuis longtemps, j'ai l'impression d'être fait pour, plus c'est long, plus je me sens bien. Ca a toujours été mon étoile du berger, un point à l'horizon", souligne cet architecte naval de 34 ans.
Dalin évolue depuis quelques années auprès de François Gabart, vainqueur du Vendée Globe 2012/2013, détenteur du record du tour du monde en solo (42 jours) et passé par la case Figaro. Parmi les grands noms de la course au large, on y trouve notamment Armel Le Cléac'h, vainqueur du Vendée Globe 2016/2017 et fort de 7 participations à la Solitaire, dont 2 victoires (2003, 2010) et Michel Desjoyeaux, qui a remporté 2 fois le Vendée Globe (2000/2001, 2008/2009) et 3 fois la Solitaire en 12 participations (1992, 1998, 2007). Et il se pourrait bien que Desjoyeaux ajoute un 4e succès sur la Solitaire puisqu'en 2019, il sera au départ de la 50e édition, sur un nouveau support, le Figaro Bénéteau 3, équipé de foils.
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