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La Russie retrouve sa couronne européenne en battant l'Allemagne en finale

ParAFP

Mis à jour 04/09/2017 à 00:19 GMT+2

EURO VOLLEY - La Russie a décroché dimanche soir à Cracovie un 14e titre de championne d'Europe en s'imposant contre l'Allemagne en finale de l'Euro (25-19, 20-25, 25-22, 17-25, 15-13).

Roman Martynyuk (centre) Maxim Mikhailov (gauche) and Dmitrii Volkov (droite) pendant la finale de l'Euro entre la Russie et l'Allemagne

Crédit: Getty Images

Les volleyeurs russes ont reconquis le trophée européen en venant à bout de la résistance des Allemands en cinq sets (25-19, 20-25, 25-22, 17-25, 15-13), dimanche soir en finale à Cracovie (Pologne). Avec ce 14e titre - succès de l'URSS inclus - l'équipe russe a amélioré le record dans cette compétition. Il s'agit de son premier titre depuis son précédent triomphe européen en 2013.
Dès le début, elle faisait partie des favoris avec la Serbie (3e), la France, tenante du titre (éliminée avant les quarts) ou encore l'Italie (battue en quarts). Elle a confirmé ce statut en ne concédant pas un seul set avant la finale. Intraitable en demie samedi face à la Belgique (3-0), elle s'annonçait comme la grandissime favorite de l'épilogue contre l'Allemagne, qui disputait sa première finale continentale.

Un tie-break à couteaux tirés

Mais la Nationalmannschaft, emmenée par un excellent György Grozer (meilleur marqueur avec 27 points, dont 4 aces) l'a poussée dans ses retranchements en lui opposant un gros niveau au bloc, en défense et en réception.
Ridiculisés dans le quatrième set, l'équipe russe a su néanmoins se ressaisir dans le tie-break en s'appuyant sur sa supériorité au bloc (22 contres, 12 pour l'adversaire), sur Maxim Mikhailov (19 points) puis Dmitrii Volkov (14 pts) qui lui ont permis de reprendre l'ascendant (12-9). Il a fallu garder des nerfs d'acier pour tenir jusqu'au bout. Car Grozer, auteur d'un contre monstrueux (13-11), et Denys Kaliberda, auteur d'un ace (13-12), ont tout fait pour tenter d'inverser la tendance.
Une nouvelle attaque de Mikhailov a fait du bien aux Russes (14-12) qui ont scellé leur triomphe sur leur seconde balle de match.

Renaissante, l'Allemagne sera absente du Mondial

Il faudra compter avec la Russie, redevenue reine d'Europe, parmi les favoris l'an prochain au Mondial (10-30 septembre en Italie et Bulgarie) où l'Allemagne sera absente. La Nationalmannschaft n'a pas réussi à valider son billet durant l'été, essuyant des échecs lors de deux tournois de qualifications. C'est dommage car elle a considérablement élevé son niveau de jeu lors de l'Euro où elle a conquis sa première médaille.
Jusqu'ici, l'Allemagne n'avait pas obtenu mieux que la 4e place (1967, 1971, 1991, 1993), alors qu'elle avait conquis le titre mondial (1970) et une médaille d'argent olympique (1972) sous les couleurs de l'Allemagne de l'Est. Mais Grozer et sa bande avait redonné des couleurs à leur nation en décrochant le bronze au dernier Mondial (2014).
Leur succès contre la Serbie, en demi-finale samedi, après avoir sauvé deux balles de match, était déjà un exploit. Dimanche, ils ne sont pas passés loin d'une nouvelle grosse performance.
Quelques heures plus tôt, la Serbie a pris la troisième place devant la Belgique 3 sets à 2 (25-17, 22-25, 19-25, 25-22, 15-12), décrochant sa 9e médaille européenne depuis 1995.
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