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Le TQO en Pologne, "un des plus gros défis à relever" pour les Bleus selon Earvin Ngapeth

ParAFP

Publié 08/08/2019 à 17:37 GMT+2

TOKYO 2020 - Interrogé par lors d'un point presse alors que l'équipe de France de volley se prépare pour le tournoi de qualification olympique de Pologne, Earvin Ngapeth, a confié que cette compétition représentait un gros enjeu pour les Bleus.

Earvin Ngapeth (France)

Crédit: Getty Images

"C'est l'un des plus gros défis que l'on a à relever", estime Earvin Ngapeth, la star des volleyeurs français qui se rendent à partir de vendredi en Pologne, double championne du monde en titre, pour le tournoi de qualification olympique. Les Bleus commenceront par la Slovénie vendredi (20h30), avant de s'attaquer aux hôtes samedi (15h00), puis aux Tunisiens, récents champions d'Afrique, dimanche (12h00), pour un seul ticket.
Comment vous sentez-vous à la veille de ce premier très grand rendez-vous estival ?
Earvin Ngapeth : On est prêts. L'équipe part en Pologne avec le plein de confiance. Pendant la saison, j'ai parlé avec le coach et je lui avais dit que j'avais besoin de repos et que j'avais envie d'être présent. Ca a été dur quand j'ai repris, parce que après un mois et demi de pause, ce n'est pas facile. J'en ai chié, mais je suis bien aujourd'hui.
Aller chercher le ticket olympique en Pologne, chez le double champion du monde, est-ce le plus gros défi que cette équipe ait eu à relever ?
Earvin Ngapeth : C'est l'un des plus gros défis que l'on a à relever. C'est une chance que l'on a, il y en aura une seconde si on n'y arrive pas. Mais si on n'y arrive pas, il ne faudra pas que ça nous plombe pour l'Euro derrière, qui est très très important pour nous, sportivement ou médiatiquement, quelque chose que l'on n'aura pas le droit de rater. Il y a un bel été qui arrive, peut-être l'été le plus important de notre carrière en équipe de France, pour certains.
Pour Rio-2016, la qualification olympique s'était jouée à six semaines des Jeux. Là ce sera un an ou six mois avant...
Earvin Ngapeth : Ca change tout. En 2016, on s'était préparé physiquement pour le TQO que l'on avait au Japon en juin. Arrivés à Rio, on était un peu éclatés au sol, morts. Se qualifier avant, ça change tout: au niveau de la préparation, de la tête, du mental.
La Pologne jouera avec son Cubain naturalisé, Wilfredo Leon, considéré comme l'un des meilleurs joueurs du monde...
Earvin Ngapeth : Ca va changer leur système de jeu. Après, il ne faut pas faire une fixation sur Leon, il y a du monde autour. Ils sont deux fois champions du monde sans lui, donc il n'y a pas que lui. Il faudra que l'on se rende là-bas pour les faire déjouer, que l'on soit serein sans oublier qu'il y a un gros morceau avant avec la Slovénie, vice-championne d'Europe en 2015, avec exactement la même équipe. Dans les têtes, on est prêts, on n'a pas peur et c'est le plus important.
Vous allez jouer devant 15.000 personnes à Gdansk. Vous attendez-vous à une ambiance hostile, comme en Bulgarie en 2012 (TQO perdu) ou en 2015 (Euro gagné) ?
Earvin Ngapeth : Le public polonais n'est pas hostile comme en Bulgarie. Les gens vont voir un spectacle et applaudissent les actions de tout le monde, ce sont des connaisseurs. Et le public polonais nous aime beaucoup. Ca va être sympa. Ca ne nous fait pas peur et au contraire, on adore jouer en Pologne. Ce sont des salles pleines, un super spectacle, très bien organisé.
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