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Chaumont, monter encore d'un cran

ParLNV

Publié 19/09/2016 à 13:12 GMT+2

De notre partenaire LNV.fr

Chaumont, monter encore d'un cran

Crédit: LNV

Troisième de la saison régulière 2015-2016, Chaumont ne veut plus se satisfaire d’un bon comportement général et vise désormais la performance en Play-Offs.
Pour ce genre de film, il y a toujours plusieurs degrés de lecture. Troisième de la saison régulière 2015-2016, Chaumont a évidemment bien fait le travail. Son volley, altruiste, enlevé, difficile à contrer, a rameuté quelques laudateurs en chemin tout au long de l’année et, son président, Bruno Soirfeck, pouvait tout à fait légitimement clamer qu’il s’agissait là du meilleur exercice LAM de l’histoire du club. Oui, le CVB52 s’est plutôt bien vendu l’an passé. Mais voilà, il y a eu la sortie dès le premier tour des Play-Offs, en deux manches, face à Paris, le futur champion. Et quand on est un coach de l’expérience et de la trempe de Silvano Prandi, on ne retient bien souvent que cela. «Bruno a dit que c’était la meilleure saison régulière de l’histoire de Chaumont. Mais pour moi, la chose la plus importante, ce sont les Play-Offs. C’est là que tout se passe, c’est la vraie saison et on ne l’a pas vraiment jouée», résume le coach italien des Hauts-Marnais.
Silvano Prandi a donc voulu construire un groupe avec un brin d’équilibre, de solidité et d’expertise des moments chauds en plus cette année. On eut cru d’abord qu’il avait axé son recrutement sur une forte connaissance du terrain, histoire de ne pas se lancer à l’aveugle dans l’exercice. Avec cinq joueurs en provenance directe de LAM, et deux retours en France, le réceptionneur-attaquant slovaque Matej Patak (1,97 m, 26 ans) et le central US Dan McDonnell (2,04 m, 26 ans), Chaumont ne tente pas vraiment le diable et s’assure une compréhension immédiate du championnat à la française !
Mais, dans l’esprit du technicien italien, ce critère, au final, n’a joué pour rien ou si peu dans ses choix. «Pour moi, ce n’est pas important que le joueur connaisse le championnat de France. Le volley est international, on peut jouer en Italie, en France, en Allemagne : Servir, attaquer, bloquer, c’est toujours la même chose ! Je fais le recrutement avec mon staff en prenant surtout en considération mes connaissances des joueurs. McDonnell est bien connu parce qu’il a joué à Tours (champion de France en 2014-2015), mais aussi parce qu’il a joué avec l’équipe des Etats-Unis et que je suis allé voir beaucoup de choses là-bas. Patak, on le connaît car il a joué deux saisons à Beauvais, mais je sais exactement comment il a géré sa saison dernière en Pologne», explique l’ancien sélectionneur de l’Italie et de la Bulgarie, qui a, cet été, renforcé son staff technique avec les arrivées à temps plein d’un kiné bulgare et d’un préparateur physique italien. «Pour moi, la construction d’un staff autour de l’équipe est importante. C’est comme quand tu vas acheter une Ferrari, que tu as des mécaniciens qui travaillent avec la Clio ou la Fiat 500 et que la Ferrari reste au garage», sourit-il.
C’est donc bien plus le terrain et l’efficacité intrinsèque de l’équipe qui a guidé les cogitations estivales de Silvano. La capacité à servir, à attaquer, à assurer le juste équilibre entre les phases de réception-attaque et service-bloc-défense. L’arrivée à la passe du cubain de l’ASUL, Javier Gonzalez, déjà façonné par Prandi à Cuneo puis à Lyon, est a priori un gage de sécurité. «C’est un des meilleurs passeurs de la Ligue. Il peut être imprévisible», dit son coach de lui. A l’attaque, la venue du jeune pointu d’Ajaccio, Jordan Corteggiani, va renforcer un secteur où Pierre Jean Stephen Boyer est encore appelé à rayonner. «J’espère construire une équipe plus solide, capable de jouer parfois sans un joueur ou deux, de se sortir de situations difficiles. En Play-Offs, ce sera comme ça et je veux y arriver en étant plus solide que l’année passée», avance le technicien chaumontais, qui ne peut malheureusement toujours pas compter sur l’une de ses recrues majeures, le central international Jonas Aguenier, qui soigne une fracture de fatigue. Mais Chaumont, cette année, veut être capable d’aller plus haut, malgré les aléas. 
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