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UN ŒIL SUR BRAM VAN DEN DRIES

ParLNV

Publié 22/06/2016 à 16:33 GMT+2

De notre partenaire LNV.fr

UN ŒIL SUR BRAM VAN DEN DRIES

Crédit: LNV

Avec l’arrivée du Belge Bram Van Den Dries, pointu de taille (2,07 m) et d’envergure, recrue majeure du club haut-garonnais, Toulouse veut renforcer son impact offensif la saison prochaine.
L’aventure le titille déjà. À plus de trois mois de la reprise du championnat LAM, Bram Van Den Dries y plonge sans hésiter, dans un français qui ne cavale pas encore, mais qu’il maîtrise suffisamment pour converser sans peine. La saison prochaine, l’immense pointu belge de 26 ans et 2,07 m sera donc la première arme offensive des Spacer’s. Voilà quelques années que Cédric Enard et le club toulousain tâtonnaient un peu à trouver l’attaquant de pointe idoine. Avec l’international anversois, le staff toulousain veut croire qu’il a eu la main heureuse. «Depuis quelques années, on n’arrivait pas à décoller en termes de qualité à ce poste. C’était un peu la priorité dans le recrutement : un mec qui nous donne au départ un peu plus de certitudes. Cela fait trois ans de suite que l’on s’arrête en quart de finale des Play-Offs car il nous manque le pointu d’expérience qui doit avoir une place importante dans ces moments-là. Il nous fallait trouver un pointu qui nous assure le fonds de commerce», concède le coach, Cédric Enard.
Le géant belge a donc débarqué. Mais il ne sort pas de nulle part, loin de là. Le garçon a un profil et déjà quelques solides balises en LAM. Passé par Beauvais en 2013-2014, il a ravagé quelques parquets hexagonaux, laissant de prodigieuses ardoises et terminant même deuxième marqueur du championnat (514 pts) ! Alors, lorsque Toulouse s’est rencardé sur lui, l’idée de refaire du grabuge en France l’a vite séduit. «Je n’avais pas vraiment ciblé le championnat de France, mais quand Toulouse m’a contacté, je me suis dit que c’était une bonne opportunité. J’ai toujours trouvé que le championnat français était un beau championnat pour y jouer. Chaque match est une bataille, tu peux gagner ou perdre contre n’importe quelle équipe. Je trouve que c’est bon pour ta mentalité et ton esprit ça», estime l’attaquant belge qui, depuis Olsztyn en Pologne où il évoluait la saison dernière, a continué à zyeuter le site de la LNV pour rester à la page !
Toulouse semble donc avoir fait une bonne affaire, d’autant que Cédric Enard est persuadé que l’association avec son jeune passeur de talent, Antoine Brizard peut faire quelques étincelles. «Ce qui m’a intéressé c’est la complémentarité possible avec Antoine sur le tempo de passe. Bram est un pointu qui aime jouer «à la belge», sur des ballons un peu rapides, une chose qu’Antoine affectionne aussi», confie le technicien. Bon serveur, bon contreur, dynamiseur de groupe aussi, Bram a donc toutes les qualités requises pour endosser le costume de leader d’équipe. Reste à voir maintenant si le physique sera d’aplomb. Opéré en janvier dernier d’une fracture du pied droit, l’attaquant belge n’a plus joué un match plein depuis six mois et il est actuellement largement ménagé par le sélectionneur belge depuis le début de la Ligue Mondiale. Mais le garçon, qui est retourné en Belgique cette semaine pour travailler individuellement, est affirmatif : son pied est tout bon aujourd’hui. «C’est vrai que j’ai eu un an un peu difficile en Pologne. C’était ma première grosse blessure. Mais aujourd’hui, je n’ai plus de problème avec le pied, tout va bien. Je serai prêt pour les qualifications au championnat d’Europe (que la Belgique dispute en septembre)», assure-t-il.
Avant de l’engager, Toulouse a en effet pris mille précautions et le joueur a passé avec succès tous les tests médicaux il y a un peu plus d’un mois. «Il était hors de question de le signer sans le feu vert médical», rappelle Cédric Enard. «Il y a eu toute une batterie de tests, il est venu avec tous ses documents médicaux et il est apparu que sa fracture était déjà consolidée au 9/10e. Avec une reprise de championnat à la mi-octobre, on peut y aller !»
D’autant qu’en deux jours «dans la cité» comme il dit, si Bram n’a pas encore trouvé l’appartement qu’il occupera avec sa fiancée, le bonhomme a déjà positivement impressionné le club et les quelques partenaires lors d’un repas auquel il fut convié. Deuxième joueur le plus âgé des Spacer’s, derrière le réceptionneur-attaquant brésilien Diogenes Zagonel (35 ans), Bram Van Den Dries sera l’un des guides d’une phalange toulousaine jeune et ambitieuse. «Je suis le 2e plus vieux, ça veut dire que c’est moi qui doit apporter un peu d’expérience. Une équipe jeune, c’est une bonne mentalité, un bon esprit pour gagner», clame-t-il, ravi de s’y voir déjà, alors que la saison ne reprend que dans trois mois…  
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