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Un œil sur Zbigniew Bartman

ParLNV

Publié 12/04/2016 à 14:14 GMT+2

De notre partenaire LNV.fr

Un œil sur Zbigniew Bartman

Crédit: LNV

Arrivé à Poitiers en mars dernier, Zbigniew Bartman apporte une force de frappe supplémentaire au collectif poitevin et estime son équipe capable d’égaliser dans sa série face à Sète demain. À 28 ans, le réceptionneur-attaquant polonais est l’un des gros pedigrees de LAM cette saison.
- Zbigniew, pourquoi avoir fait le choix de rejoindre la LAM et Poitiers en cours de saison ?
- D’abord, je n’avais jamais joué en France. C’est la seule ligue majeure en Europe où je n’avais pas joué et j’étais vraiment curieux de découvrir ce championnat, de voir quel était le niveau ici. Guillaume Samica, qui a joué à Poitiers, m’avait donné beaucoup d’éléments positifs sur Poitiers donc quand le club est venu vers moi et s’est montré très intéressé pour que je vienne, je me suis dit que c’était le moment d’y aller !
- Après un peu plus d’un mois de compétition effective avec le SPVB, quel regard portez-vous sur ce championnat ?
- Je crois que la Ligue A Masculine est très équilibrée. Il y a beaucoup d’équipes qui sont à peu près du même niveau et quand tu regardes le classement, tu t’aperçois très vite de ça ! Mais j’aime bien cette densité. Sur chaque match, tu dois jouer à fond, tu ne peux pas te relâcher et, même sur la saison régulière, tous les matchs comptent.
- Que pensez-vous de votre équipe, Poitiers ?
- Mon équipe est très forte physiquement, je trouve. Avec cette base, on peut jouer un incroyable volley, atteindre un très haut niveau et une très haute intensité de jeu. Mais à l’inverse, parfois on fait trop d’erreurs, c’est notre plus grand problème. Notamment au service, où l’on manque d’équilibre et de constance sur tout un match.
- Vous avez perdu le quart de finale aller à Sète (3-2), mais le niveau de jeu affiché par Poitiers peut-il vous permettre d’espérer égaliser demain soir ?
- On a effectivement très bien joué à Sète. Mais c’est un bon match qui ne te donne pas de médaille à l’arrivée ! Mais on a encore une chance de revenir dans cette série. À domicile demain, avec le soutien de notre public très chaud, qui est le septième joueur sur le terrain et qui nous galvanise, j’espère qu’on arrivera à égaliser. On a nos chances. Je crois que l’on peut gagner.
- Quelle différence y a-t-il entre Sète, premier de la saison régulière et Poitiers, huitième ?
- C’est difficile à dire. Je crois que l’on est plus fort physiquement qu’eux. Mais Sète joue un volley un peu plus technique que nous. C’est la différence principale. Sète est intéressant et cette équipe a de l’expérience avec Hernan à la passe et Moreau à l’attaque. Et puis, Rossard peut apporter beaucoup de choses dans tous les domaines.
- Vous avez inscrit 28 points à l’aller et vous aurez encore beaucoup de responsabilités à tenir demain soir. Quel est exactement votre mission à Poitiers ?
- Ma plus grosse responsabilité dans cette équipe, c’est d’épauler Poey à l’attaque. Janic sécurise la réception, aide la défense et le block, mais Poey avait  besoin d’un soutien pour faire les points et faire tomber les ballons difficiles. C’est mon rôle dans l’équipe et j’essaie de le faire du mieux possible. Ce n’est jamais simple d’arriver en cours de saison, notamment dans une équipe qui venait de subir deux grosses blessures et qui était dans une passe un peu difficile. J’essaie de faire de mon mieux.
- Vous avez joué dans les plus gros championnats européens et notamment en Pologne et en Italie. Qu’est-ce qui différencie ces deux championnats de la LAM ?
- C’est difficile à décrire précisément. C’est comme si tu me demandais de choisir quelle voiture je préfère entre BMW, Mercedes et Audi ! Dans chacun de ces trois championnats, j’ai aimé quelque chose. En Pologne, le volley a une place très importante. Le championnat est peut-être mieux organisé, car très professionnel. À chaque journée de championnat, tu as trois ou quatre matchs retransmis à la télé ! L’Italie a une grosse histoire derrière elle, une grosse tradition volley et de grands coaches. Le championnat de France, lui, est très agréable à regarder, avec beaucoup de joueurs techniques, beaucoup d’actions défensives, des points bien pensés. Il n’est peut-être pas aussi puissant que les deux autres, mais il est intéressant, bien joué et tous les matchs sont importants.
- Vous avez joué une saison en Chine, avant d’arriver à Poitiers. Pourquoi avoir tenté cette expérience ?
- J’étais vraiment curieux de découvrir ce pays, la culture, le volley. C’était un moment incroyable, une expérience très intéressante. J’ai rencontré des gens fantastiques, qui sont devenus des amis. Le niveau du volley est beaucoup plus élevé que les gens ne le pensent en Europe. Honnêtement, dans le futur, j’espère avoir l’occasion d’y retourner. Je crois que je suis un joueur avec plus d’expérience et une meilleure personne humainement depuis mon passage là-bas.
- Et l’équipe nationale, vous allez y retourner aussi ?
- Je n’ai plus joué en équipe nationale depuis l’arrivée du nouveau coach, Stéphane Antiga. Mais je suis toujours optimiste, j’espère y revenir. Je crois que je joue maintenant un bon volley et il est assez bon pour revenir en équipe nationale ! Je suis en grande forme aujourd’hui. Cette année, j’ai franchi un palier sur le plan physique. Je suis bien meilleur physiquement et j’ai aussi progressé en terme de volley, de technique, d’expérience. On dit que le meilleur âge pour jouer au volley, c’est autour de 30 ans et c’est vrai que je comprends mieux le jeu aujourd’hui que je ne le comprenais avant. Maintenant, l’équipe nationale, c’est la décision du sélectionneur. Mais aujourd’hui, je ne suis pas focus là-dessus. Je pense au prochain match et c’est Poitiers – Sète !
- Une rencontre couperet pour Poitiers. C’est le genre de match à pression que vous aimez non ?
- Bien sûr que c’est les matchs qu’on aime ! C’est les moments qu’on attend, pour lesquels on aime ce métier. La saison  régulière est longue, très longue. Tu t’entraînes, tu t’entraînes et tu ne joues qu’une fois par semaine ! En fait, tu prépares le «cake» et maintenant, tu dois le manger ! J’espère que le gâteau sera délicieux ! On verra ça demain.
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