Les Bleus défient l'Italie

L'équipe de france a rendez-vous avec son public. 15 000 personnes avaient déjà acheté leur billet lundi pour voir la France défier l'Italie vendredi et samedi à Bercy. L'objectif est bien évidemment de remporter deux victoires obligatoires pour espérer se qualifier aux dépens des Etats-Unis leader du Groupe B.

Les Bleus ont un statut à défendre, un rang à faire respecter, depuis leur finale l'an passé face au Brésil, perdue 3 sets à 2. Katowice (POL), où se tiendra la phase finale de cette campagne 2007, est l'objectif des hommes de Philippe Blain. Malgré un effectif rajeuni, les Bleus sont toujours en course, aux prises avec les Etats-Unis, étonnants de combativité. Ce constat, un peu flatteur, doit être atténué par les "errances " du groupe France, qui "manque encore de concentration et de mental" selon son entraîneur. Néanmoins, au rayon des staisfactions, Bojidar Slavev (2.03 m/ Toulouse) mérite d'être cité. Le néo-international n'a pas tardé à faire sa mutation vers le très haut niveau international, remplaçant notamment Stéphane Antiga, hors de forme. Loic Geiler (1.98 m/Montpellier) a lui fait sa réapparition en bleu, les blessures l'ayant peu épargné l'an passé. Il manque encore de rythme, mais est toutafait capable d'être ce joueur rigoureux que Philippe Blain couve quelque peu.

Le passeur de Poitiers, Pierre Pujol, sera absent ce soir, et regardera le match des tribunes. Son entorse à la cheville contractée face au Japon samedi dernier à Strasbourg, l'empêche de tenir sa place ce week-end. Il sera remplacé par Loic Le Marrec (Tours) qui aura à coeur de rattraper sa mauvaise performance face à Japon. "C'est toujours difficile de rentrer comme ça quand vous n'avez pas joué depuis longtemps", faisait remarquer l'ancien Cannois. L'adversaire italien continue quant à lui de faire confiance à une équipe rajeunie qui manque singulièrement de métier et de talent. Sans Fei (épaule), Vermiglio (écarté) et Papi (retraite), l'Italie n'est plus toutafait la même. Pour autant, à l'aller, les Azzuri avaient surpris les Français lors du premier match (victoire 3-2) avant de se faire reprendre le lendemain (0-3). De sa capacité à rester concentrée et appliquée, dépend le sort de l'équipe de France qui n'a malheureusement plus de joker.

Alexandre Walraevens