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Wolfgang Ullrich (Audi) : "Si ce que nous avons vu est la réalité, alors nous sommes prêts"

ParEndurance-Info

Mis à jour 02/04/2015 à 21:49 GMT+2

Wolfgang Ullrich, le directeur d'Audi Motorsport, n'est pas inquiet suite au chrono de Porsche au Prologue du Castellet. La 919 était en mode qualificatif selon lui.

Wolfgang Ullrich (Audi) au Castellet le 27 mars 2015

Crédit: Audi Motorsport

Avec plus de 2500km bouclés lors du Prologue WEC, les deux Audi R18 e-tron quattro du Audi Sport Team Joest ont limé le bitume durant deux jours même si elles n'ont pu devancer les Porsche 919 Hybrid. Cependant, il ne faut surtout pas sous-estimer la marque aux quatre anneaux qui passe de 2 à 4MJ. Si les hommes de Wolfgang Ullrich veulent reprendre la couronne mondiale, ils veulent aussi garder le trophée des 24 Heures du Mans à Neuburg.
"Nous avons beaucoup roulé durant les deux journées d'essais", nous a indiqué Wolfgang Ullrich à l'issue du Prologue. "Nous avons beaucoup appris au Castellet après nos essais d'Alcaniz (Motorland Aragon) et Sebring. Ce que nous avons vu en piste est bon. Si nos adversaires ont roulé comme il se doit, nous savons où nous en sommes. Je le répète, si ce que nous avons vu est la réalité, alors nous sommes prêts."

La fiabilité reste le facteur clé

Les chronos ont été meilleurs que l'année passée en passant chez Audi de 1'42"073 à 1'39"058. "Nous avons gagné trois secondes par rapport à 2014" poursuit Ullrich. "Une seconde sur l'hybride et deux ailleurs (rire). Le souci est que l'on ne sait pas ce que les autres ont fait. Sebring était pour nous une bonne base avant de continuer dans la même direction au Castellet. Les gommes Michelin ont sans conteste apporté un vrai plus."
On change d'année mais le discours reste le même : "Une fois de plus, la fiabilité sera au centre des débats cette saison. Il faut travailler, travailler et travailler encore. L'an dernier, on ne s'attendait pas à changer deux turbos aux 24 Heures du Mans. On a pu voir que les différents constructeurs étaient déjà au rendez-vous en 2014. Il faut toujours se concentrer sur ce que l'on peut faire et être constant sur 24 heures."
"Si on tend vers une solution extrême, cela sacrifie la fiabilité", confie le patron d'Audi Sport. "Porsche semble avoir travaillé sur une qualification samedi soir, ce que nous n'avons pas cherché à faire."
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Marcel Fässler, André Lotterer et Benoît Tréluyer (Audi R18 n°7) au Prologue du Castellet, le 28 mars 2015

Crédit: Audi Motorsport

Notre but n'est pas de profiter des problèmes de la Formule 1
Dans le camp Audi Sport, on espère que l'équivalence sera bonne : "Si on s'arrête avec une auto diesel autant qu'une essence, cela va être dur à expliquer aux gens. En 2014, nous sommes repartis de Silverstone sans aucun point. Le premier rendez-vous manqué a été crucial au moment de faire les comptes. Sans cela, le championnat était pour nous."
Fidèle au WEC depuis sa création en 2012, Audi Sport se satisfait de l'engouement pour le championnat : "Le WEC prend de la valeur chaque année. Il y a plus d'intérêt, plus de spectateurs et plus de journalistes. Tout bouge dans la bonne direction et les voyants sont au vert. L'ACO, la FIA et les constructeurs travaillent dans le même sens. Ce n'est pas le cas dans les autres championnats. C'est une chance qu'il faut savoir utiliser. Je reste très optimiste sur le futur. Notre but n'est pas de profiter des problèmes de la Formule 1. Il faut que le FIA WEC se solidifie au fil des ans comme il le fait chaque année. Il faut faire apprécier la valeur du championnat."
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