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Trois questions à S. Loeb

Eurosport
ParEurosport

Publié 08/05/2003 à 10:00 GMT+2

Sébastien Loeb (Citroën) n'a disputé qu'une fois le Rallye d'Argentine, la 5e manche du championnat du monde WRC disputée ce week-end autour de Villa Carlos Paz. Le vainqueur du Rallye Monte Carlo en décrit le charme, la variété et les difficultés.

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Crédit: Eurosport

Vous avez découvert l'Argentine lors des reconnaissances effectuées l'an passé. Quelles impressions vous ont laissé le pays et ses spéciales ?

Sébastien Loeb : " Ce qui m'a frappé lors de ce premier contact, c'est la grande variété des spéciales proposées. Il est difficile de définir LA spéciale argentine type. Elles sont tour à tour larges, rapides, roulantes, puis étroites, sinueuses, cassantes. Une palette complète ! La région où se déroule le rallye m'a séduit par son côté dépaysant. Il y a des endroits véritablement lunaires, comme je n'en avais jamais vu encore. La Nouvelle-Zélande m'a emballé, tout en offrant des paysages ressemblant à des coins connus. En Argentine, on remarque forcément que l'on est 'ailleurs'. J'aime cette sensation."
A l'époque de l'édition 2002 du rallye, Citroën Sport avait programmé sur place une séance d'essais. Qu'en aviez-vous retiré ?
S.B. : "Nous avions travaillé du côté de Mina Clavero où le rallye ne va plus ! Bon, nous ne pouvions pas le savoir à l'époque. Cette séance avait plus pour but une prise de contact avec le terrain, une moisson de renseignements, qu'un travail précis de préparation d'une épreuve à laquelle nous ne devions participer que l'année suivante. Nous savions, et c'est le cas, que la Xsara aurait bien évolué au moment de notre retour sur les lieux. Néanmoins, certains aspects du rallye, tels les gués abordés à haute vitesse, avaient été particulièrement étudiées."
Comme en Nouvelle-Zélande, votre bagage de départ se résume à deux fois deux passages en reconnaissances. Peut-on imaginer cependant un aussi bon résultat qu'à Auckland ?
S.B. : "Cette année, en Nouvelle-Zélande, j'ai senti dès le premier passage en 'recos' que les notes prises en 2002 étaient précises, bien rythmées. Aurais-je ce sentiment en Argentine ? Ce n'est pas sûr, en raison de l'extrême variété que j'ai évoquée. Je me souviens avoir eu l'an passé des difficultés pour être précis. Daniel Elena, mon coéquipier, avait remarqué un taux de corrections au-dessus de notre moyenne habituelle entre les deux passages. J'espère que ce travail d'ajustement va payer, et me donner en débutant les reconnaissances argentines un 'feeling' aussi bon que celui ressenti en Nouvelle-Zélande. Quoiqu'il en soit, je vise les mêmes objectifs : essayer d'être dans les temps de mes équipiers, coller d'aussi près que possible au peloton de tête, tenter de ramener des points."
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