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Loeb : "Démarrer 'à bloc'"

Eurosport
ParEurosport

Publié 27/04/2006 à 17:30 GMT+2

Le leader du championnat du monde Sébastien Loeb (Citroën) n'aura d'autre choix vendredi, en Argentine, que d'attaquer pour compenser le désavantage de sa position de départ sur la route. Entretien.

En 2003, vous disiez qu'en raison de la grande variété du parcours il était difficile de décrire LA spéciale argentine type. Qu'en est-il après trois participations ?
Sébastien Loeb : J'aimais déjà ce pays après avoir fait les reconnaissances en 2002. Maintenant j'aime vraiment ce rallye et son public, le plus 'chaud' du championnat. Globalement, le terrain n'est pas très agressif. Il est dans l'ensemble assez sablonneux, offre un grip uniforme, mais se creuse parfois lors des deuxièmes passages. Les spéciales sont variées, techniques, avec leurs spécificités. Il est par exemple difficile de 'noter' en recos les bosses sur lesquelles on ne décolle pas à plat, mais qui vous envoient 'sur la tranche'. Difficile également d'évaluer la hauteur de l'eau le jour de la course dans les gués qu'on abordera à haute vitesse. Côté pilotage, je place le rallye d'Argentine dans la partie haute de mon classement personnel. Les sensations sont très bonnes, on se fait vraiment plaisir dans ces spéciales.
Parlez-nous de votre préparation avec l'équipe de tests de Citroën Sport...
S.L. : Pour ce rallye, nous disposons d'une base technique solide. Depuis 2003, la Xsara s'est battue en tête sur le sol argentin. A ces données nous avons ajouté les renseignements récoltés lors de la première épreuve terre de la saison, le Rallye du Mexique. Notamment en ce qui concerne le fonctionnement des différentiels mécaniques. Nous avons travaillé comme nos rivaux en Sardaigne, où l'on trouve des tronçons présentant pas mal de similitudes avec les spéciales argentines. Préparation classique, incluant l'habituel travail 'pneumatiques' avec les techniciens de BFGoodrich. Nous nous sommes efforcés de peaufiner chaque détail. Tous auront leur importance, car le match engagé est très serré&hellip
Justement, comment imaginez-vous la manche argentine...
S.L. : Au Mexique, Petter [Solberg] a bien exploité sa position de départ, et a prouvé ensuite qu'il était dans le coup sur la terre. Marcus [Grönholm], à la fin de la séquence 'balayage', longue de 70 km, était quatre secondes devant nous et il est toujours redoutable en Argentine. La tactique est donc assez simple : ouvrant la route, il va falloir rouler 'à bloc' dès le premier mètre et 'balayer' pendant plus de 110 kilomètres. Marcus part juste derrière moi, Petter n'aura que quatre voitures devant lui, mais d'autres pilotes peuvent profiter de leur position favorable. J'espère que vendredi soir, la victoire sera toujours un objectif envisageable. Dans ce cas, nous nous battrons pour essayer de l'obtenir. Dans le cas contraire, nous aurons toujours la possibilité d'adapter notre stratégie. Nos trois victoires consécutives nous ont offert une légère avance au championnat, et la petite marge de manoeuvre qui va avec...
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