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Etape 3 : déclarations

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ParEurosport

Publié 16/05/2004 à 13:30 GMT+2

Impressions recueillies à l'issue de l'étape 3 du Rallye de Chypre, dimanche. Au programme : Grönholm, Rovanperä, Provera (Peugeot), Loeb, Sainz, Fréquelin (Citroën), Märtin, Duval (Ford), Chatard (Michelin)...

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Crédit: Eurosport

Marcus Grönholm (Peugeot, vainqueur) : "Ca été un rallye fantastique et c'est vraiment un grand privilège de faire gagner la 307WRC pour la première fois ! Depuis le début de l'année nous avons plusieurs fois été proches de la victoire, cette fois-ci nous l'avons enfin accrochée ! L'auto s'est montrée très fiable et nous n'avons commis aucune faute. Toute l'équipe a travaillé d'arrache-pied et cette victoire est celle de tous. Nous allons maintenant nous focaliser sur le prochain rallye de Grèce où bien sûr nous ferons tout pour réitérer cette victoire."
Harri Rovanperä (Peugeot, 5e) : "Je suis très heureux pour Marcus et toute l'équipe. Cela a été un bon rallye pour moi, j'aurais pu terminer sur le podium si je n'avais pas eu ces problèmes de boîte. Malgré cette déception, il y a eu beaucoup de choses positives lors de ce rallye. J'ai été capable de rouler dans les temps de Marcus et la 307WRC a clairement montré son potentiel. Je suis de plus en plus en confiance avec ma 307WRC et j'attends avec impatience le prochain rallye."
Corrado Provera (Peugeot Sport, directeur) : "Nous avons plusieurs fois frôlé la victoire, maintenant elle est à nous et avec trois rallye d'avance par rapport au premier succès de la 206 WRC ! Nous avons montré que nous sommes dans le bon chemin, il nous faut maintenant continuer à progresser tout au long de l'année. Marcus est en tête du championnat et Harri aurait pu terminer sur le podium sans les problèmes que nous n'avons pu lui éviter. Nous sommes de retour et le championnat s'annonce palpitant."
Sébastien Loeb (Citroën, 2e) : "Ici, je voulais surtout terminer bien placé, pour rester dans le peloton de tête du championnat. Evidemment, si l'occasion de gagner s'était présentée, j'aurais bondi pour la saisir. Ce n'est pas faute de l'avoir guettée... Marcus Grönholm a été très rapide, et ne m'a jamais laissé d'ouverture. Ce que je retiens, c'est que par rapport à l'an passé, l'écart nous séparant du vainqueur est divisé par cinq, et que nous gagnons une place alors qu'il n'y a quasiment pas eu d'abandons. Cela prouve la qualité du travail effectué par l'équipe sur la voiture..."
Carlos Sainz (Citroën, 4e) : "Ce rallye n'a pas été facile pour moi. Pas le genre d'épreuve où l'on peut se dire : tout à fonctionné à cent pour cent. En fait, je n'ai pas pu accomplir une seule boucle de spéciales vraiment parfaite. J'ai connu des baisses d'efficacité au niveau des amortisseurs, et j'ai parfois utilisé des pneus qui n'étaient pas les plus performants, tout simplement parce qu'en composant mon quota, je n'y avais pas intégré suffisamment de type 'GW' plus résistants. Dans ces conditions, terminer 4e n'est pas une si mauvaise affaire. Et c'est une bonne préparation pour la Grèce..."
Guy Fréquelin (Citroën Sport, directeur) : "Même si le premier jour notre set-up était encore perfectible, le pas en avant accompli sur le plan des performances est considérable. Nous réalisons un bon tir groupé, le meilleur résultat que nous pouvions espérer obtenir à la régulière. "
Markko Märtin (Ford, 3e) : "Samedi soir, je croyais sincèrement en mes chances de battre Sébastien (Loeb) au finish. Mais il a très bien piloté et il aurait fallu que je prenne trop de risques pour pouvoir l"inquiéter. Je suis finalement assez satisfait de finir 3e. Cela correspond à l"objectif que je m"étais fixé avant le départ. Ouvrir la route dans la première étape était un gros handicap. Nous ne le subirons plus en Grèce où je pense que nous pourrons viser de nouveau un très bon résultat."
Aimé Chatard (Michelin Compétition, responsable du programme rallyes) : "La difficulté du Rallye de Chypre n'est pas une légende. Ici, plus que n'importe où, les pilotes aimeraient disposer d'un "patinomètre" ou d'un "usure-omètre" sur le tableau de bord de leur voiture. Ceux-ci les aiderait à optimiser la gestion de leurs pneumatiques sur des pistes où c'est la recherche des ultimes dixièmes de seconde, celles qui font toute la différence, qui impose les plus grandes contraintes aux pneus. L'usure est un phénomène exponentiel et non pas linéaire. Nous avons également vu pendant le week-end à quel point il est important d'harmoniser l'environnement dans lequel les pneus sont appelés à fonctionner, notamment lors de la première boucle de spéciales du premier jour."
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