Perth verbatim

Sébastien Loeb (Citroën Xsara) : "Pour être tout à fait franc, entreprendre le long voyage jusqu'à Perth après la série Grande-Bretagne-Japon-Corse-Catalogne, groupée en un mois et demi ne me fait pas bondir de joie. Par contre, une fois sur place, cela va être comme d"habitude. Je vais être 'boosté' par l'idée de disputer le rallye, par le plaisir de piloter, par l'envie de gagner. Nous allons là-bas totalement libérés, je sais que si nous ne gagnons pas ce ne sera pas dramatique. Mais je vais tout de même essayer. La deuxième place acquise dans cette épreuve difficile m'a permis en 2003 de franchir un cap, d'être reconnu capable de gagner partout. J'ai remporté ce rallye en 2004, je suis en somme le "tenant du titre". Autant de raisons qui m'incitent à tenter d'obtenir la victoire..."

François Duval (Citroën Xsara) : "Je ne me fixe pas de place à atteindre. Sur ce terrain, je ne pense pas pouvoir me battre pour gagner. Je vais là-bas pour montrer que je peux signer de bons temps et garder la voiture sur la route..."

Guy Fréquelin (Citroën Sport, directeur) : "Le Rallye d'Australie est une épreuve faite de spéciales très rapides au sol instable, avec des arbres souvent très proches. Si nous pouvons en outre éviter de casser du matériel, cela vaut mieux. Cela fait aussi partie de la maîtrise des budgets..."

Petter Solberg (Subaru Impreza) : "Le but de ce rallye est d'obtenir la 2e position au championnat Pilotes. Nous avons prouvé que nous pouvons concurrencer Marcus [Grönholm] et je serai déterminé à 100% pour obtenir un bon résultat. L'Australie est un événement fantastique et nous avons eu une victoire ici. J'apprécie les étapes, la météo est bonne, le peuple suis amical - c'est l'endroit parfait à célébrer!"

Chris Atkinson (Subaru Impreza) : "C'est fantastique d'aller à la maison et après ma première année dans le championnat du monde, il sera intéressant de voir le soutien que nous aurons. Ce sera seulement ma deuxième fois sur le rallye à Perth, je n'ai pas un énorme avantage. Ma maison est à 4000 kilomètres de là, sur côte Est !"

Jean-Pierre Nicolas (Peugeot Sport, directeur) : "J'ai connu jadis les joies de la victoire en tant que pilote, mais le plaisir est encore plus intense lorsqu'on le partage avec toute une équipe comme Peugeot-Sport. Nous avons connu quelques déconvenues, comme cette épidémie de démarreurs qui nous a prématurément éliminés du rallye Monte-Carlo 2000, mais les bons souvenirs l'emportent largement. Dix huit victoires pour Marcus Gronholm, sept pour Gilles Panizzi, une pour Harri Rovanpera et Didier Auriol font vingt-sept succès : la série est belle. Nous avons connu des émotions fantastiques et fait vibrer des milliers de supporters. Hélas, il est impossible d'oublier ce tragique rallye de Grande-Bretagne 2005, avec la perte de Michael Park, qui a jeté l'équipe Peugeot, mais aussi toute la grande famille du rallye, dans un profond désarroi."

Toni Gardemeister (Ford Focus) : "J'aime le pays et le rallye. Les routes sont rapides et semblables à mon épreuve nationale, en Finlande. Elle est également glissante, avec des arbres juste à côté de la route. Si un pilote fait une erreur, il est facile d'avoir de gros ennuis."

Roman Kresta (Ford Focus) : "Je suis excité au sujet de conduire la nouvelle Focus RS WRC. Je suis allé chez M-Sport pour fixer ma position de baquet après le Rallye de Catalogne et j'ai conduit la voiture lentement autour des raisons de Dovenby Hall environ 300 mètres. La technologie est fantastique mais est ce sur quoi vous comptez lorsque sort une nouvelle Ford Focus RS WRC."