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Loeb : "Un réel plaisir "

ParCitroën Racing

Publié 07/04/2005 à 16:30 GMT+2

Brillant vainqueur au Monte Carlo, en manque de réussite en Suède et au Mexique, Sébastien Loeb (Citroën) est impatient de piloter en Nouvelle-Zélande, ce week-end. Entretien.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Les trois premières courses auraient pu faire trois podiums, mais... Que se passe-t-il ? Que pensez-vous de cette série ? Quels points positifs retirez-vous du Mexique ?
Sébastien Loeb : L'impression que j'ai est celle d'un manque de réussite. Une pièce comme celle qui se fend au Mexique est une pièce que nous utilisons depuis bien des rallyes, y compris sur la terre cassante. Côté performances, elles sont plutôt satisfaisantes : en Suède, je suis collé au groupe de tête, au Mexique le premier temps me place dans le rythme de Petter [Solberg]. Et si l'on parle de points positifs à retirer du Mexique, je n'oublierai pas ma fin de course. Lorsque nous avons passé la ligne d'arrivée de la dernière spéciale, lorsque nous avons été sûrs que nous étions revenus à la quatrième place, entre Daniel et moi il y a eu un vrai moment de joie, comparable à celui d'une victoire. Nous revenions de si loin... Pour conclure, je me dis que ça va s'arrêter, cette série. Notre voiture était la plus fiable du lot, il n'y a aucune raison pour qu'elle ne le soit plus...
Etes-vous toujours fan de la Nouvelle-Zélande, du pays, des routes, de ce rallye ?
S.L. : Le paysage, mélange espace, verdure, calme, convient assez à ce que je recherche. Du rallye, je retiens comme redoutable son éloignement, et j'ai gardé en mémoire la longueur des liaisons de l'an dernier. Due peut-être en partie au système Mille Pistes... Les routes, c'est le point fort, tout simplement parce que ce qu'on trouve là-bas, on ne le trouve nulle part ailleurs. J'aime beaucoup ces tracés rapides sans lignes droites, où les courbes relevées s'enchaînent en rythme, avec ces fameux changements de versant en hélice. On prend un réel plaisir à faire danser la voiture. Il faut juste prendre garde à ne pas en faire trop. Si l'on glisse exagérément, on allonge pas mal sa route. Et puis il y a la gravette, épaisse, une punition pour qui 'balaie' les spéciales...
Justement, pour la première fois, vous n'ouvrez pas la route. Cela peut-il booster vos chances jusqu'à envisager la victoire ?
S.L. : Envisager, c'est ce qu'il y a de plus facile ! Ne pas ouvrir, c'est vrai que c'est un soulagement. L'an dernier, à l'issue de la première boucle passée à balayer, je savais que je ne gagnerais pas : j'avais concédé 44 secondes. A l'issue du deuxième passage, identique, je n'avais lâché que quatre secondes de plus. Et à la fin de la première boucle du dimanche, j'étais à 47 sec de l'homme de tête qui ne traînait pas : il y avait bagarre. Moralité : j'avais quasiment tout déboursé dans mon tour de balayage du vendredi. Cela dit, la vérité du terrain ne sera peut-être pas la même, il peut pleuvoir, etc. Mais ce serait intéressant de pouvoir se battre devant sur ce terrain, un des rares qui nous ait 'résisté' jusqu'ici...
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