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Etape 3 : déclarations

Eurosport
ParEurosport

Publié 20/08/2006 à 15:46 GMT+2

Impressions recueillies au terme de l'étape 3 du Rallye de Finlande, dimanche.

Marcus Grönholm (Ford Focus, vainqueur) : "Quand j'ai commencé à courir ici, dans les années 90, je ne pensais jamais que je gagnerais ce rallye six fois, même pas une fois. Je suis content de rejoindre Markku Alen au palmarès, parce que je suivais de près ses résultats quand j'étais plus jeune. Ce n'est pas ma victoire la plus difficile à obtenir ici parce que la bagarre s'est arrêtée samedi, quand Sébastien a trouvé une belle pierre. Maintenant, tout le monde sait que cette pierre est là. Le vendredi matin, j'avais vraiment décidé d'aller très très vite, et ça a marché, parce que Sébastien n'est pas du matin: il n'a pas d'enfants, il ne sait pas ce que c'est que de se lever tôt (rires). Après, j'ai pu me permettre de baisser un peu de rythme, et quand Sébastien revenait, j'en remettais un petit coup. Il était aussi rapide que l'an dernier, c'était très serré entre nous. Je pense que c'est terminé pour le championnat pilotes, mais on peut encore gagner le titre constructeurs. Nous avons une meilleure vitesse de pointe avec la nouvelle évolution moteur, mais il faut encore travailler pour arriver au niveau de la Xsara. Ce sera encore très difficile de battre Sébastien l'an prochain, surtout qu'il aura une nouvelle voiture (ndlr: la Citroën C4). Mais peut-être qu'il aura autant de problèmes que j'en ai eus cette année avec ma nouvelle voiture. Et j'espère qu'il attendra ma retraite pour gagner ici..." "
Mikko Hirvonen (Ford Focus, 3e) : "Je suis très content, parce que vendredi j'ai réussi à suivre le rythme de Marcus et Sébastien. Quand il a commencé à pleuvoir, c'était plus difficile. Je me suis bien battu avec Petter Solberg et je suis déçu que la bagarre avec lui se soit terminée samedi. Après, j'ai surveillé les temps partiels et j'ai essayé de garder le même rythme jusqu'à la fin. Tout le rallye s'est déroulé d'une manière fantastique pour moi."
Sébastien Loeb (Citroën Xsara, 2e) : "Je n'ai pas caché que j'avais très envie de gagner ce rallye et nous n'y sommes pas parvenus. Même s'il n'est pas pas déshonorant de s'incliner face à Marcus (Grönholm), chez lui, je ressens forcément un petite déception. ce que je retiens, c'est que le travail effectué par l'équipe nous a permis de fairte progresser la voiture: stabilité améliorée et comportement encore plus précis. je suis en confiance, avec cette voiture. je crois que j'amis nous n'avions été aussi près de Marcus, ici. Au pris d'une belle attque et d'un sans faute, nous avons réussi à le devancer dans "Ouninpohja". Donc c'est possible d'être devant lui. Mais nous savons aussi la somme d'efforts à déployer pour y parvenir (...) Nous sortons d'un enchaînement Allemagne-Finlande avec deux points d'avance supplémentaires au classement Pilotes. C'est un bon résultat. Merci à Dani (Sordo) de s'être intercalé entre Marcus et moi en Allemagne."
Marc van Dalen (Citroën Kronos Racing, directeur) : "La magnifique série continue. Grâce à la compétitivité et la fiabilité de notre ensemble Pilotes- Voiture-Equipe technique, nous conservons par rapport à nos poursuivants les plus proches, l'avantage qui était le nôtre après le rallye de l'Acropole. l'autre point positif est la rapide adaptation de dani Sordi dans les spéciales qui sont sans doute les plus difficiles du championnat. Avec Xevi (Pons), ils ont été victimes de leur inexpérience. (...) Je leur garde toute ma confiance et je suis heureux que l'équipe leur ait témoigné son soutien."
Aimé Chatard (BFGoodrich rallyes, directeur) : "Les essais effectués ici même en juillet ont été précieux car nous avions rencontré les mêmes conditions que ce week-end, pluie et beau temps. Ce rallye est sans doute le moins usant de la saison pour les pneus. En revanche, les constructions souffrent. Nous devons être très attentifs aux flancs du pneumatique qui subissent des chocs violents lors des réceptions. Avec des vitesses en vol de l'ordre de 170 km/h, les atterrissages sont généralement très brutaux. En 1/100e de seconde, les pneus doivent porter, amortir, tracter et guider précisément. Néanmoins, le Rallye de Finlande reste avant tout un rallye de pilote."
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