Jyväskylä verbatim

Sébastien Loeb (Citroën Xsara) : "L'équipe de développement de Citroën Sport travaille maintenant beaucoup sur C4 WRC. Les essais Finlande ont été répartis en deux jours 'Xsara', et deux jours 'C4' quinze jours plus tard. Avec notre Xsara 2006 et ses différentiels 'passifs', nous avons progressé, je pense, dans les domaines essentiels sur ce terrain : absorption des bosses, maîtrise des mouvements de la caisse pour avoir plus de précision, indispensable à haute vitesse. Et ceci sans perdre de 'grip'. Je suis très content du résultat obtenu."

Dani Sordo (Citroën Xsara) : "Ici l'objectif est différent car c'est un rallye où il faut beaucoup d'expérience et c'est seulement la deuxième fois que je le fais. Je vais rouler normalement et on verra, mais je devrais être derrière... même si l'an dernier, avec la C2, j'étais devant. C'est plus difficile avec la Xsara WRC, même si je commence à bien la connaître. Le problème, ce n'est pas la voiture, c'est la route : ici, ça va beaucoup plus vite, et tout le monde va beaucoup plus vite !"

Xevi Pons (Citroën Xsara) : "Honnêtement, je ne veux pas trop penser en termes de résultat. Il ne faut pas oublier la grande quantité de pilotes locaux et de spécialistes du rallye finlandais au départ. Le week-end allemand a été difficile pour Carlos [Del Barrio] et moi. Je tiens à remercier le Team Kronos pour le soutien qu'il nous a apporté après tous les problèmes que nous avons eu pendant le rallye. L'objectif en Finlande est d'abord de retrouver le feeling et la confiance qui font que normalement, nous ne sommes pas très, très loin des meilleurs temps. Et si finalement nous pouvons entrer dans les points, ce sera fantastique !"

Marc van Dalen (Citroën Kronos Racing, directeur) : "L'an dernier, avec une Xsara performante en Finlande, Seb a poussé Marcus Grönholm dans ses derniers retranchements pendant seize des vingt-et-une spéciales. Avec une participation de plus et une Xsara encore améliorée, il va naturellement essayer de récidiver. Il a très envie de gagner ce rallye. Dani [Sordo] va être confronté à un exercice beaucoup plus difficile qu'en Allemagne. Il le sait."

Marcus Grönholm (Ford Focus) : "Je n'ai pas besoin d'insister, tout le monde sait que c'est l'un de mes préférés. Le rallye est un sport tellement important dans mon pays, et c'est un tel événement. Il n'y a rien de mieux que gagner ici, je ne m'en lasserai jamais. Je connais bien les spéciales mais je ne peux pas me permettre d'abaisser mon niveau de concentration. Ça va tellement vite que la moindre petite faute peut coûter très cher. Si on prend la mauvaise trajectoire sur une bosse ou dans une courbe, et qu'on doit freiner alors qu'on n'aurait pas dû, il faut beaucoup plus de temps pour retrouver le rythme que sur un rallye plus lent. Il est donc crucial de conduire proprement ici".

Mikko Hirvonen (Ford Focus) : "Je suis impatient, le rallye est si rapide et les routes si géniales ! Les sauts sont énormes et c'est une super sensation d'être au volant, en air, à haute vitesse. J'ai des buts à atteindre ce week-end mais je les garde pour moi... Tout ce que je peux dire est que c'est dommage pour moi que Marcus soit dans la même voiture car, en Finlande, il est l'homme à battre."

Malcolm Wilson (Ford BP, directeur) : "Nous courons à la maison, il y a un public énorme et c'est un rallye fantastique. Je le considère un peu comme le Grand Prix du Championnat du monde des rallyes. Nous pouvons vraiment faire un très bon résultat ici."

Aimé Chatard (BFGoodrich, directeur) : "Au Rallye de Finlande, l'élément pneumatique passe après l'élément pilote. Cependant, on demande au pneumatique trois qualités : traction, précision au niveau du train avant et contrôle de dérive du train arrière (...) Les vitesses élevées et les réceptions de bosses nous obligent à utiliser des gommes un cran plus dures."