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Le sacre attendu de Loeb

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ParEurosport

Publié 15/10/2004 à 10:00 GMT+2

Voici tout ce qu'il faut savoir sur le Rallye de France, la 14e manche du Mondial WRC, qui pourrait offrir le titre mondial à Sébastien Loeb et à Citroën. Pêle-mêle : les avis de Loeb, Fréquelin et Märtin (Ford), les enjeux pour les mécaniques et les homm

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Crédit: Eurosport

STAT

Sébastien Loeb (Citroen) n'a jamais remporté le Tour de Corse-Rallye de France.
ILS ONT DIT
Sébastien Loeb (Citroën) : "J'aime la Corse, J'aime ce rallye. C'est le Rallye de France. Je crois avoir fait plaisir au Monte Carlo et en Allemagne à de nombreux fans. J'aimerais faire de même en Corse, donner du plaisir à nos supporters. Je crois également qu'une victoire serait une façon élégante de conclure..."
Guy Fréquelin (Citroën Sport) : "Je vais lui dire (Sébastien Loeb) que l'heure n'est pas venue de jouer au samouraï, au risque de se faire hara-kiri. L'avance acquise est trop précieuse pour être dilapidée. J'ai connu une situation où j'ai du jouer le titre dos au mur parce que mes rallyes précédents s'étaient mal passés. Je l'ai perdu. Carlos a vécu la même chose. Pour éviter de se mettre dans une situation difficile, Seb doit être très prudent en Corse, rester à tout prix sur la route. Il doit juste cueillir les cinq points nécessaires. Je ne serai pas tranquille tant qu'il n'aura pas franchi la ligne d'arrivée. S'il réussit, s'il est champion dès ce rallye, et si le cumul de nos deux pilotes nous assure le titre 'Constructeurs' alors ils auront la bride sur le cou, ils pourront 'dégoupiller' tant qu'ils le voudront en Catalogne et en Australie !"
Markko Märtin (Ford) : "Les étapes débutent au bord de la mer à Ajaccio pour se hisser dans les montagnes où le climat peut changer sans prévenir. On peut ainsi facilement se faire surprendre par la pluie alors qu'un beau soleil illumine la côte et se retrouver pénalisé par un mauvais choix de pneus. J'espère que nous serons épargnés de ces conditions très changeantes que je n'apprécie pas. En tout cas, la Focus a déjà démontré ses qualités sur asphalte et j'espère que nous allons gagner sur cette surface avec cette voiture."
L'EPREUVE EN BREF
Plaque tournante : Ajaccio - Surface : asphalte - Total des 12 spéciales (ES) : 387,80 km chronométrés - Spéciale la plus longue 40,94 km (ES9 et ES12, Col de Carazzi-Bastelica) - Nombre de changements de pneus (groupes d'ES) : 8
ETAPE 1, vendredi (121,34 km) : 4 épreuve spéciales (ES). 2 ES différentes parcourues en fait deux fois (le matin puis l'après-midi) : Ampaza - Col St Eustache et Aullène - Arbellara.
ETAPE 2, samedi (154,36 km) : 4 ES. Vico - Col de Sarzoggiu et Péri - Bastelica 1 courues deux fois.
ETAPE 3, dimanche (112,10 km) : 4 ES. "Pénitencier Coti Chiavari-Pietra Rossa" et "Pont de Calzola-Agosta" deux fois.
Le parc d'assistance unique n'est plus à l'aéroport de Campo dell'Oro mais au port de commerce, dans le centre d'Ajaccio.
Pneumatiques : deux dessins de bande de roulement autorisés et choisies il y a quatre semaines. Le quota personnel de chaque pilote est de 80 pneus, dont 40 pourront être utilisés en course.
PRINCIPALES CARACTERISTIQUES ET DIFFICULTES
Un format simplifié cette année avec systématiquement deux spéciales le matin reprises l'après-midi. Un peu dommage. Les trois premières spéciales sont par ailleurs nouvelles.
Serpentant dans les magnifiques montagnes corses, le surnom du Tour de Corse-Rallye de France reste "Le rallye aux 1000 virages". Avec souvent un mur de rocher d'un côté et un parapet qui protège du vide de l'autre... quand il y a un parapet.
Le décor est donc facile à planter. Avec quelques caractéristiques. Le Tour de Corse est sûrement le plus "asphalte" des rallyes "asphalte", avec un bitume beaucoup plus adhérent qu'en Allemagne ou en Catalogne. La date automnale fait peser le risque de violentes pluies, dont les effets peuvent toutefois être vite atténués par la capacité du revêtement à sécher en peu de temps.
La difficulté principale est induite par la longueur des spéciales (une trentaine de kilomètres) : une même monte de pneumatiques s'avère parfois inadaptée à les conditions de route changeantes.
NOMINES CONSTRUCTEURS
Subaru Impreza : Solberg (NOR) et Hirvonen (FIN) - Citroën Xsara : Loeb (FRA) et Sainz (ESP) - Peugeot 307 : Grönholm (FIN) et Robert (FRA) - Ford Focus : Märtin (EST) et Duval (BEL)
2003
Dans l'ES8, une rare erreur fait perdre une dizaine de minutes à Sébastien Loeb (Citroën Xsara), jusqu'alors dominateur. La voie du succès est dégagée pour Petter Solberg (Subaru Impreza), qui ne pensait même pas participer à l'épreuve après avoir complètement démoli sa voiture au shake down, la veille du départ.
LES 5 DERNIERS VAINQUEURS
1999 Bugalski (Citroën), 2000 Panizzi (Peugeot), 2001 Puras (Citroën), 2002 Panizzi (Peugeot), 2003 Solberg (Subaru)
LE TOP 5 DU MONDIAL PILOTES 2004
1-Loeb (FRA/Citroën) 100 pts, 2-Solberg (NOR/Subaru) 74 pts, 3-Sainz (ESP/Citroën) 61 pts, 4-Märtin (EST/Ford) 59 pts, 5-Grönholm (FIN/Peugeot) 49 pts
LE TOP 5 DU MONDIAL CONSTRUCTEURS 2004
1-Citroën 164 pts, 2-Ford 117 pts, 3-Subaru 101 pts, 4-Peugeot 80 pts, 5-Mitsubishi 17 pts
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