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Solberg a démarré fort

ParAFP

Publié 02/10/2004 à 10:04 GMT+2

Le Norvégien Petter Solberg (Subaru) a creusé un impressionnant écart sur ses rivaux dans la première spéciale du Rallye d'Italie, vendredi, qui a fait la différence en fin de journée.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Petter Solberg (Subaru Impreza), impressionnant sur le premier tronçon, est en tête vendredi du Rallye d'Italie, 13e des 16 étapes du Championnat du monde, à l'issue de la première journée de l'épreuve disputée sur les routes en terre du nord de la Sardaigne. A l'issue des six épreuves spéciales, le Norvégien devance de 30 sec 3/10 le Finlandais Marcus Grönholm (Peugeot 307 WRC) et de 34 sec 8/10 le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara), confortable leader au classement provisoire du Championnat, avec 28 points d'avance sur ce même Solberg.
"La première spéciale, c'était comme un rallye cross. Il fallait piloter avec beaucoup de précision. J'aime les conditions difficiles" , a expliqué le Nordique, détenteur du titre mondial. Lauréat des deux dernières épreuves (Japon et Grande-Bretagne), Solberg a débuté en Sardaigne comme il avait terminé au pays de Galles: en boulet de canon.
Au terme des 28,7 km de l'ES d'ouverture, "Hollywood" avait relégué l'Estonien Markko Märtin (Ford Focus WCR 04) à 16 sec 8/10, et surtout Loeb, seulement 9e, à 32 sec 1/10. Handicapé par sa position d'ouvreur sur une route polluée par le sable, le Français a néanmoins limité son retard dans les spéciales successives, réalisant même le scratch dans la troisième.
"Pour l'instant, ça va. On a changé les réglages de la voiture après la première spéciale. Le plus important, c'est de ne pas faire d'erreur, de ne pas toucher une pierre", a expliqué l'Alsacien. "Le temps modeste de la première spéciale s'explique par différents facteurs, a indiqué le pilote français, parti avec des pneumatiques assez durs. Je n'étais probablement pas bien réveillé et je balayais la route. C'était trop sablonneux, trop glissant. Je n'avais pas le bon réglage de différentiel. On l'a modifié pour la deuxième épreuve", a-t-il souligné.
"Je n'ai pas assuré, mais je ne me suis pas fait non plus beaucoup de chaleurs. J'ai roulé à mon rythme. Remonter à la deuxième place, ce serait bien. Mais Marcus ne va pas être d'accord" , a ajouté le pilote alsacien.
Le Finlandais Marcus Grönholm, malchanceux lors des derniers rallyes, a exprimé un sentiment mitigé : "Je n'étais pas content de la voiture ni de mon pilotage, surtout sur le premier parcours. Je n'apprécie pas ce genre de spéciales très serrées. Il y a trop de survirages", a expliqué le double champion du monde (2001 et 2002), qui a pourtant réalisé deux temps de référence.
La journée fut d'ailleurs difficile pour la patrouille finlandaise, avec trois unités perdues, en particulier Mikko Hirvonen (Subaru Impreza), arrivé hors délai lors du troisième contrôle.
Si les écarts entre Solberg et ses poursuivants se sont ensuite stabilisés, c'est que le tenant du titre fut confronté, après son envol, à une surchauffe du moteur et à l'usure des pneus tendres qu'il avait choisis.
L'Espagnol Carlos Sainz (Citroën Xsara), le plus capé du plateau avec ses 26 victoires en Championnat du monde, s'est amélioré au fil des kilomètres pour se caler en 4e position, mais sans pouvoir offrir de temps de référence à son copilote Marc Marti, qui fêtait son 38e anniversaire.
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