Etape 1 : déclarations

Marcus Grönholm (Ford Focus, leader après l'étape 1) : "Le tête-à-queue m'est arrivé environ 3 km après le départ de la première spéciale. C'était très, très, glissant ! J'ai calé à plusieurs reprises avant de pouvoir repartir. Il n'était pas facile de choisir les bons pneus. D'autant que la troisième spéciale, qui devait mieux nous convenir sur ce plan, a été annulée (...) C'est fantastique de me retrouver en tête. Ma voiture a vraiment été parfaite ! Personnellement, j'ai peut-être été un peu trop sur la défensive par endroits mais les conditions étaient vraiment terribles et il n'était pas facile de cerner les limites..."

Mikko Hirvonen (Ford Focus, 10e) : "Les conditions de route avaient complètement changé par rapport aux indications de mes ouvreurs et je n'ai pas voulu prendre trop de risques. Le deuxième pilote Ford a ensuite commencé l'après-midi par un quatrième meilleur temps avant d'être retardé dans la dernière spéciale par un dysfonctionnement du capteur électronique du frein à main. Cela a déréglé le système d'embrayage et j'ai calé plusieurs fois dans les épingles."

Chris Atkinson (Subaru Impreza Australie, 2e) : "Avec Glenn, nous avons parfaitement respecté notre tableau de marche en nous appliquant à ne pas prendre de risques. La seule chose que je n'avais pas prévue était de me retrouver deuxième du classement provisoire ! Certes, nous n'avons pas roulé lentement mais je n'ai pas pris de risque non plus. J'ai fait également des choix de pneus prudents ce qui nous a parfaitement réussi. Demain, je continuerai avec la même attitude qu'aujourd'hui. Nous verrons où cela nous mènera. Je suis déjà impatient de repartir."

Petter Solberg (Subaru Impreza, abandon) : "Je n'arrive pas à y croire. Nous étions sur la route pour rejoindre notre assistance quand nous avons eu ce problème Nous nous sommes arrêtés pour essayer de nous dépanner. Mais le moteur avait perdu trop d'huile, il n'y avait rien à faire. Ce matin, nous avions eu un début de course difficile : nous ne pouvions pas faire un plus mauvais choix de pneus ! Cet après-midi, cela allait mieux. Il faut croire que je n'ai pas de chance dans ce rallye. Il faudra que ça change."

Stéphane Sarrazin (Subaru Impreza, 7e) : "Ce fut vraiment très difficile ce matin. Il y avait tellement de neige et de verglas qu'il était impossible de faire quelque chose avec les pneus slicks que nous avions choisis. Franchement, je pense avoir de la chance d'être toujours dans la course car il était très facile de faire une grosse faute dans ces conditions. La seconde boucle s'est beaucoup mieux déroulée. J'attends impatiemment de repartir pour une grosse bataille demain matin."

Sébastien Loeb (Citroën Xsara Kronos, 8e) : "Je me suis fait piéger. Plus encore que dans la boucle du matin, où les clous représentaient une sécurité, il fallait cette après-midi apprécier à chaque virage le grip probable. Dans ce gauche à négocier en quatrième, j'ai pensé que le goudron noir de la zone de freinage était simplement humide. En fait il était très gras. Arrivant trop vite, j'ai commencé par sous-virer, et pour rétablir la situation j'ai donné un coup de frein à main. Nous sommes partis en tête-à-queue, et la voiture a glissé en marche arrière sur une pente raide&hellip"

Xevi Pons (Citroën Xsara Kronos, 11e) : "Rouler en pneus pour route sèche sur de la glace ne m'est pas habituel. Après cet avertissement sans frais, j'ai décidé de ne pas prendre de risques, d'autant que nous n'étions pas passés au premier tour dans les ES5 et 6. Mon objectif est d'être à l'arrivée. Aussi, je ne hausserai le rythme que progressivement..."