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Rallye d'Espagne : Mikkelsen (Hyundai) démarre en fanfare, Ogier (Ford) distance Neuville (Hyundai)

ParAFP

Mis à jour 07/10/2017 à 06:46 GMT+2

RALLYE D'ESPAGNE - Andreas Mikkelsen, qui dispute sa première course avec Hyundai, était leader à l'issue de la journée de vendredi. Deuxième, le n°1 mondial Sébastien Ogier (Ford) est mieux parti que son rival pour le titre, Thierry Neuville (Hyundai).

Andreas Mikkelsen (Hyundai) sur le Rallye de Catalogne

Crédit: Getty Images

L'histoire commence bien pour Andreas Mikkelsen avec Hyundai WRT. Le Norvégien, qui dispute sa première course avec l'équipe sud-coréenne, était leader du Rallye de Catalogne à l'issue de la journée de vendredi (ES1-ES6), avec 1"40 d'avance sur le Français Sébastien Ogier (Ford M-Sport) et 3" sur le Britannique Kris Meeke (Citroën WRT). Principal rival d'Ogier au Championnat, le Belge Thierry Neuville (Hyundai) était 7e à 12"8.
Ouvrir la route, rôle dévolu au leader du Championnat du monde le vendredi, n'est jamais une sinécure sur terre. Ogier, quadruple champion du monde en titre, bien placé pour le savoir, espérait limiter la casse lors des deux passages sur la boucle de trois spéciales longue de 57,95 km au menu du jour. Il a fait mieux, jusqu'à s'offrir le meilleur chrono de l'ES6.
"On verra la feuille des temps à la fin mais, quoi qu'il arrive, je peux être content de ma journée, a-t-il réagi. Je m'attendais à perdre plus de temps à cause de ma position d'ouvreur. Mes adversaires aujourd'hui étaient Thierry (Neuville) et Ott (Tänak) et, à voir les écarts, on devrait avoir une belle bagarre demain sur asphalte", une surface sur laquelle Ogier estime être "préparé pour donner le meilleur".
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Sébastien Ogier sur le Rallye d'Espagne

Crédit: Getty Images

Le Belge de Hyundai, comme un certain nombre de ses adversaires d'ailleurs, a perdu du temps dans l'ES3 à cause, de son propre aveu, d'un mauvais choix de pneumatiques. Vice-champion du monde derrière Ogier en 2013 et 2016, il sait que cette onzième manche sur treize cette année en WRC marque l'entrée "dans une période cruciale" et qu'il ne doit rien lâcher s'il veut faire mentir sa réputation d'éternel second.

Latvala malchanceux

Mikkelsen, d'abord engagé jusqu'à la fin de saison pour aider Hyundai au championnat Constructeurs mais rapidement confirmé pour 2018 et 2019, n'a lui pas traîné avant de prendre la mesure de son nouveau bolide. Son temps scratch dans l'ES3 - la plus longue de ce rallye (38,95 km) et une des plus compliquées, avec une alternance terre/asphalte -, lui a permis de ravir à l'Estonien Tänak la tête de la course, uniquement cédée ensuite au Norvégien Mads Ostberg (Ford M-Sport) le temps de l'ES5.
"Je suis très heureux de ma journée, s'est réjoui Mikkelsen, seul pilote de pointe à s'être trouvé sans volant après le retrait de Volkswagen fin 2016. Je m'habitue à la voiture et à me battre au sommet." Au vu de ses résultats en 2017, il n'y avait toutefois pas de quoi douter de sa compétitivité: le Norvégien, qui n'a participé qu'à six épreuves, dont trois en WRC avec Citroën, pointe à la onzième place au général avec 39 points. En Allemagne, il y a sept semaines, il était même deuxième.
Egalement candidat aux places d'honneur, le Finlandais Jari-Matti Latvala n'a pu prendre le départ de l'ES6 à cause d'un problème technique restant à identifier. Il tentera de repartir en Rallye 2 samedi, a indiqué son équipe, Toyota. Direction l'asphalte pour la deuxième journée du Rallye d'Espagne samedi, avec 121,86 km et deux boucles de trois spéciales (dont deux nouvelles) au menu, ainsi qu'une dernière très courte sur le front de mer de Salou, où se trouve le parc d'assistance.
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