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Etape 1 : déclarations

Eurosport
ParEurosport

Publié 16/05/2008 à 19:00 GMT+2

Impressions recueillies à l'issue de l'étape 1 du Rallye d'Italie, vendredi.

Sébastien Loeb (Citroën WRT, leader) : "Malgré quelques portions humides et la présence de flaques dans 'Terranova' (ES3), les fortes pluies tombées ces derniers jours n'ont pas réellement modifié la donne. Les routes sur terre de l'île sont toujours aussi étroites et aussi glissantes avec un peu de balayage à effectuer. Notre début de rallye est plus que satisfaisant. J'ai un excellent feeling avec la voiture qui répond parfaitement à mes exigences, se montre précise et efficace sur tous les types de terrains. Nous possédons une marge de 53.8 sec sur notre premier adversaire, ce qui correct pour entamer la suite des événements, mais pas encore suffisant pour crier victoire."
Dani Sordo (Citroën WRT, 2e) : "Pour moi qui apprécie modérément ce rallye, cette deuxième place est une belle satisfaction. Plus sérieusement, je suis très content de notre journée. Après le léger sous-virage éprouvé dans les ES1 et 2, nous avons trouvé des réglages qui m'ont permis de rouler en confiance. J'ai pris beaucoup de plaisir avec la C4. Comme toujours en Sardaigne, le terrain n'était pas facile avec des parties sablonneuses "piégeuses" et de nombreuses pierres sur la route. Si nous avons bien négocié les embûches, il en reste encore beaucoup avant la fin du week-end".
Olivier Quesnel (Citroën WRT, directeur) : "À la lecture du classement ce soir, je suis content du travail effectué par l'ensemble des membres de l'équipe Citroën Sport. La compétitivité affichée par nos deux équipages réaffirment ce que nous avions observé en Jordanie. Le travail effectué par nos techniciens pour adapter la C4 aux pneumatiques Pirelli porte ses fruits. Sébastien [Loeb] et Daniel [Elena] ont pris les choses en main dès l'ES2 et les ont ensuite parfaitement gérées. Leur avance est intéressante pour aborder la suite des évènements. Dani [Sordo] et Marc [Marti] ont également effectué une étape remarquable, confirmant les performances réalisées en Jordanie. Nos deux voitures sont en tête de la course sans que cela soit joué pour autant. Je retiens aussi de cette étape le bon comportement des équipages évoluant avec des Citroën C4 WRC privées entretenues par l'équipe PH Sport et les techniciens de Citroën Sport Technologies. Déjà brillants en Jordanie, Urmo Aava/Kuldar Sikk ont poursuivi sur leur lancée et terminent 9e tandis que Conrad Rautenbach/David Senior ne cessent de progresser dans leur exploitation de la voiture et occupent la 12e place".
Mikko Hirvonen (Ford WRT, 4e) : "J'avais de bonnes sensations avec la voiture, la tenue de route était bonne mais je n'arrivais pas à tenir une cadence suffisante. J'ignore pourquoi. Je ne « sur conduisais » pas pourtant. J'ai souvent dû lever le pied pour ne pas prendre trop de risques. J'ignore si le fait d'ouvrir la route me faisait perdre du temps en balayant la poussière ou en creusant la couche de terre pour laisser une surface plus adhérente après mon passage. Je vais analyser les relevés de la voiture pour tenter de comprendre comment j'ai perdu du temps. Jari-Matti a des réglages légèrement différents. Je vais étudier ses données également. Le parcours était glissant mais je n'étais pas le seul à en pâtir. Il est encore possible de finir deuxième ce qui est le résultat minimum que je vise dans ce rallye !"
Jari-Matti Latvala (Ford WRT, 7e) : "C'est de ma faute et je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Mes notes étaient peut-être trop optimistes. J'ai heurté un talus 18 kilomètres après le départ (ES2) et j'ai crevé à l'arrière gauche. J'ai choisi de continuer sans changer la roue ce qui s'est avéré être la bonne option car j'aurais perdu encore plus de temps. Il faudra que je poursuive sur le même rythme. Une place parmi les cinq premiers est encore possible."
Christian Loriaux (Ford WRT, directeur technique) : "Jari-Matti a du talent mais il est un peu trop exubérant. Il voit qu'il peut aller plus vite que Sébastien [Loeb], mais plutôt que de contrôler, il essaye d'en faire un peu trop et il paye les pots cassés".
Sébastien Ogier (Citroën C2 PH, abandon - direction et transmission) : "Nous avions décidé de partir sur un rythme prudent et d'analyser le déroulement des évènements. Dès la première spéciale, notre plan a été remis en question (souci de différentiel) Alors que le terrain était moins dégradé que prévu, je n'ai pas pu pleinement m'exprimer. Je manquais de motricité et dans les rares endroits rapides la stabilité n'était pas bonne. Après la modification des réglages, l'objectif était d'essayer de réduire l'écart avec les pilotes nous devançant sans pour autant prendre tous les risques. Mais, dans l'ES4, un concurrent était arrêté à l'extérieur d'un virage à gauche. Pour l'éviter, je me suis serré à gauche, plongeant un peu trop à la corde, crevant une roue. J'ai continué comme cela pendant 1 km avant de taper un muret et de casser une biellette de direction. Nous nous sommes arrêtés pour changer la roue et réparer. On s'est alors aperçu que la transmission était déboîtée. Pour aujourd'hui, la course s'arrêtait là !"
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