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WRC, Rallye de France 2014 : Jari-Matti Latvala (VW) : "J'y croirai jusqu'au bout"

ParAFP

Publié 05/10/2014 à 16:18 GMT+2

Vainqueur du Rallye de France, ce dimanche, Jari-Matti Latvala (VW) a retrouvé des espoirs de titre WRC. Le Finlandais accuse un retard de 27 points sur son coéquipier Sébastien Ogier, à deux manches de la fin.

Jari-Matti Latvala (VW) au Rallye de Franace 2014

Crédit: Volkswagen Communication

Le Finlandais Jari-Matti Latvala (VW Polo-R), vainqueur du Rallye de France dimanche, s'est rapproché à 27 points de son équipier français Sébastien Ogier et promet "de lutter jusqu'au bout" pour la couronne mondiale.
Jari-Matti, vous vous imposez pour la première fois sur asphalte, une surface qui ne vous avait jamais réussi. Comment expliquer ce succès ?
Jari-Matti Latvala : C'est vrai qu'attendre six ans après mon premier succès en rallye (en 2008 en Suède) pour m'imposer enfin sur asphalte, c'est long. Mais mon rêve se réalise enfin. J'avais besoin d'expérience. J'ai dû faire cette erreur en Allemagne pour comprendre ce que je devais changer dans mon approche de la course pour m'imposer sur tarmac (Latvala était sorti de la route lors cette manche alors qu'il était largement en tête, ndlr). Cette surface demande une concentration maximale. Il ne faut pas se disperser et penser à autre chose qu'au pilotage. J'y suis parvenu ici en Alsace. Je me suis vraiment senti très bien au volant de la Polo, très appliqué. Les points du championnat, la victoire, je ne voulais pas y penser. Seul le pilotage, la route m'importaient.
Est-ce l'important retard concédé par Ogier dès le vendredi qui vous a libéré, en enlevant de la pression ?
J-M.L : Non, pas vraiment. J'aurais vraiment aimé que nous luttions jusqu'au bout à la régulière. Malheureusement, Sébastien a été victime d'incidents qui l'ont retardé et on n'a pu se confronter l'un à l'autre. Le sport auto est ainsi fait... Le positif de cette situation, c'est que le championnat reste ouvert.
L'écart par rapport à Ogier passe de 50 à 27 points. Cela reste conséquent à deux rallyes de la fin. Vous y croyez vraiment encore ?
J-M.L : Je suis bien sûr conscient que ce sera difficile. Mais ce rallye d'Alsace a encore prouvé que tout peut arriver en sport automobile. J'y croirai donc jusqu'au bout. Je n'abandonne pas. J'aime beaucoup les rallyes qui arrivent, surtout le prochain en Catalogne. En Espagne, le premier jour sera très important. Perdre du temps dès l'entame sur terre peut être très pénalisant. Ce n'est pas facile de se refaire si l'on perd plus de vingt secondes d'entrée. J'irai là-bas pour gagner.
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