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Tour de Corse : Un engagement sur plusieurs années est nécessaire selon la FFSA

ParAFP

Mis à jour 01/04/2019 à 11:29 GMT+2

RALLYE DE FRANCE - Un engagement sur plusieurs années est nécessaire pour garantir l'avenir du Tour de Corse en Championnat du monde des rallyes (WRC), estime le directeur-général de la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA), Dominique Serieys.

Thierry Neuville

Crédit: Getty Images

Le rallye de Corse a fait son retour au calendrier du WRC en 2015. Va-t-il y rester ?
D.S. : "On a accepté avec le promoteur (du WRC) et les collectivités locales d'avancer année par année. On arrive à un croisement et on ne peut pas aujourd'hui envisager d'organiser une épreuve de niveau international avec une visibilité sur 9 ou 12 mois. Toutes les grandes épreuves ont une visibilité sur trois ou quatre ans. Nous on veut bien continuer à condition d'avoir un contrat de trois ans, avec peut-être une option pour deux ans supplémentaires. Quand ces éléments seront réunis, cela nous apportera un vrai équilibre et on pourra continuer. Mais avec le promoteur, on est sur un vrai point de divergence. Il a un point de vue stratégique axé sur une approche financière, pas historique et une velléité à sortir les épreuves européennes. Nous ne sommes pas favorables à l'alternance (avec d'autres épreuves) car l'expérience a montré que cela ne marchait pas."
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Ott Tänak sur le rallye de Corse

Crédit: Getty Images

Quels sont les arguments du Tour de Corse pour rester au calendrier ?
D.S. : C'est un ensemble. Le promoteur ne veut pas comprendre que les épreuves exotiques ne resteront pas. La Turquie, le Chili, n'ont aucune racine avec le rallye. Le ticket d'entrée est alléchant par rapport à la Formule 1 mais dans deux ou trois ans ils ne seront plus au calendrier. Le promoteur nous reproche qu'il n'y a pas beaucoup de spectateurs. Vous croyez qu'il y a du monde en Australie, en Turquie ? Quand on voit des épreuves comme le Mexique, on part à 29 concurrents, cela finit à 15. En Alsace (où a été organisé le rallye de France de 2010 à 2014, ndlr) il y en avait peut-être 100.000 de plus par rapport à la Corse, mais il y avait aussi des retombées télé en moins.
Quels sont vos soutiens ?
D.S. : L'année dernière, quand nous avons appris que nous n'étions pas au calendrier, le 3 septembre, nous avons eu trois soutiens parmi les constructeurs : Citroën, Hyundai et Ford M-Sport. Puis les présidents de la FFSA (Nicolas Deschaux) et de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Jean Todt, ont fait front. En Corse, on apporte de vraies retombées économiques et médiatiques. Nous sommes quand même depuis trois ans l'épreuve française qui a le plus de concurrents, avec un beau plateau. On ne peut pas occulter ces éléments.
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