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Loeb sur une autre planète

ParAFP

Publié 25/01/2008 à 22:15 GMT+1

Sébastien Loeb (Citroën WRT) est rentré à Valence vendredi soir avec presque une minute d'avance sur son co-équipier Dani Sordo. 3e, Mikko Hirvonen (Ford WRT) est à plus d'une minute et vingt secondes.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Les six épreuves spéciales de la 2e journée du 76e Rallye Monte-Carlo, vendredi en Ardèche, ont permis à Sébastien Loeb et Dani Sordo, sur les Citroën C4 officielles, de conforter leur domination sur la première manche du Championnat du monde des rallyes.
"Il n'y a pas grand-chose à dire, c'était une journée nickel, aucun problème", a dit Loeb en rentrant au parc d'assistance de Valence, vendredi soir. "Si j'avais pu choisir, j'aurais pris des gommes plus dures. Là, on a des pneus un peu tendres pour un sol aussi sec, alors il faut essayer de ne pas les cramer, en adoptant un style plus coulé."
Sur un asphalte globalement sec, à part quelques passages un peu glissants, Loeb et Sordo ont pris leurs distances avec les Ford Focus de Mikko Hirvonen, qui a décidé de limiter les dégâts, François Duval et Gigi Galli, et autres Subaru incapables d'aller inquiéter les C4 rouges.
En une journée et 117 km chronométrés, le quadruple champion du monde a fait passer de 12 à 56 secondes son avantage sur Sordo, meilleur temps dans l'ES4 le matin, puis gêné par un problème de différentiel à partir de l'ES6 entre Saint Pierreville et le Col de la Fayolle, la plus longue du rallye (29,5 km).
Le jeune Espagnol levant le pied, à regret, Loeb a pu truster les temps scratch -5 sur 6 vendredi- d'autant plus facilement que les Focus n'arrivaient pas à hausser le rythme. Seul Hirvonen, 3e à 1 minute 22, restait en embuscade pour profiter éventuellement d'une crevaison ou d'un petit problème mécanique sur une C4.
"C'est vrai que sans les mousses anti-crevaison, il faut une marge de sécurité plus grande pour être tranquille par rapport à ses adversaires. Il reste deux longues journées, et je n'ai aucune raison de prendre des risques inconsidérés", a ajouté Loeb. Après 8 spéciales sur 19, il est plus que jamais favori pour se succéder à lui-même.
"On se promène"
Loin derrière, les Subaru de Chris Atkinson, 4e, et de Petter Solberg, 6e, encadrent toujours Duval, 5e, au pied du podium provisoire, mais Galli s'est retrouvé privé de direction assistée, ce qui est toujours gênant sur les routes tortueuses de l'Ardèche. Du coup, il a perdu près de trois minutes mais conservé sa 7e place.
Le seul changement notable a été l'entrée dans le Top 8 du régional de l'étape, le forestier ardéchois Jean-Marie Cuoq, sur sa vieille Peugeot 307 orange, à la place du Finlandais Toni Gardemeister, victime de problèmes de turbo sur sa nouvelle Suzuki SX4 toute jaune.
Dans les premières enfilades de Burzet-Lachamp Raphaël (ES4, ES7), l'écart de performance était évident entre les C4 et le reste de la meute. Les choix de pneus n'y étaient pour rien, puisque tous les pilotes sont désormais équipés des mêmes pneus Pirelli.
A Antraigues, Bruno Saby, vainqueur en 1988 sur une Lancia Delta, a déjeuné chez Yves Jouanny, ancien copilote de Jean-Claude Andruet. Pour entretenir la légende, "La Remise" de la famille Jouanny a offert des tartes aux pommes aux pilotes et copilotes, sur le parcours de liaison entre l'ES6 et l'ES7.
Le premier à passer était toujours Loeb, leader du rallye, lui qui adore mettre des tartes à ses rivaux. Dans le baquet de droite, Daniel Elena n'a pas pu s'empêcher de lâcher, en vitesse, une confidence à Jouanny : "On se promène".
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