En route pour la Norvège

La Norvège est le 28e pays à accueillir une manche du WRC.

Marcus Grönholm (Ford Focus WRT) : "Je suis un peu fatigué de répondre toujours aux mêmes questions. Ça fait trois rallyes en trois semaines. Je sais que c'était bien d'enchaîner la Suède et la Norvège, pour des raisons économiques, mais j'aurais bien aimé avoir un break un peu plus long. D'autant qu'il a fallu commencer les reconnaissances mardi et que toutes les spéciales sont nouvelles pour moi et pour mon copilote, Timo Rautiainen."

Petter Solberg (Subaru Impreza WRT) : "Ça va être une épreuve très spéciale pour moi. Je n'aurais pas un réel avantage de courir à domicile car je n'ai jamais vu ces spéciales avant. C'est complètement nouveau pour moi, comme pour toutes les autres pilotes."

Sébastien Loeb (Citroën C4 WRT) : "On part tous sur un pied d'égalité, à égale connaissance du terrain, c'est à dire pas du tout. Quand on roule sur un terrain qu'on découvre, après deux passages en reconnaissances, il y a aussi une plus grande prise de risque. On n'est pas à l'abri d'une petite erreur dans une note, d'avoir surestimé un virage, on roule vraiment à la découverte et ça rend les choses beaucoup plus difficiles."

22e édition du Rallye de Norvège - Plaque tournante : Hamar, à 127 km au nord de la capitale Oslo - Surface : glace, neige - Totale des 18 spéciales (13 tracés différents) : 355,99 km - Heure locale = heure française

ETAPE 1, vendredi : 8 ES (143,10 km)

ETAPE 2, samedi : 6 ES (115,79 km)

ETAPE 3, dimanche : 4 ES (97,10 km)

Après les reconnaissances, Sébastien Loeb juge que "dans l'ensemble, c'est un beau rallye, mais un peu plus lent que la Suède". Même configuration que lors de l'épreuve précédente, "avec beaucoup plus de routes étroites, des changements de direction, des carrefours, qui cassent la vitesse". "Il y a aussi des endroits très larges, très rapides, qui sont vraiment sympas", poursuit le triple champion du monde français. "Il y a beaucoup plus de changements de rythme, et pas beaucoup de murs de neige le premier jour, donc ce sera facile de faire une faute."

La plus grande part d'inconnue : les 44,28 km d'"Elverum", la plus longue spéciale, jouée samedi (ES9) et dimanche (ES18), en cloture. "Il y aura peut-être de gros écarts", prévient Sébastien Loeb...

Le coup de cœur de la star des rallyes : "Mountain", au dessus de Lillehammer, "avec des murs de neige de plus d'un mètre et des super conditions de glace"...

Le quota est de 66 pneus. Les pilotes ne pourront en utiliser que 45 pour la course et le shakedown (jeudi). La liste des codes barres et de la sculpture ont été donnés en deux fois : 45 le 2 février et 21 le 12 février. Ces derniers proviennent de la liste des 70 pneus nominés pour le rallye de Suède.

Le règlement impose 60 clous maxi sur 30 cm de bande de roulement, soit 384 clous par pneu. Un clou mesure 2 cm et pèse au plus 4 grammes.

Châssis : ceux utilisés en Suède doivent à nouveau servir pour ces trois jours en Norvège. Restriction aussi sur les berceaux avant, arrière et les crémaillères : 4 de chaque (un par voiture et deux de secours) sont autorisés pour la paire d'épreuves scandinaves. Ils ne sont pas affectés à une voiture propre et peuvent donc tourner.

Deux boîtes de vitesses par voiture sont autorisées pour la paire Suède-Norvège.

Les moteurs qui ont servi à Monte-Carlo et en Suède reprennent du service une troisième et dernière fois avant tout changement légal.

Epreuve. Anciennement "KNA Rally Finnskog Norway", comptant pour le championnat d'Europe des rallyes, le Rallye de Norvège figure pour la 1ère fois au calendrier du Mondial.

1-Loeb (FRA/Citroën WRT) 10 pts, 2-Grönholm (FIN/Ford WRT) 16 pts, 3-Hirvonen (FIN/Ford WRT) 10 pts, 4-Sordo (ESP/Citroën WRT) 8 pts, 5-Atkinson (AUS/Subaru WRT) 6 pts

1-Citroën WRT 27 pts, 2-Ford WRT 26 pts, 3-Subaru WRT 10 pts, 4-Citroën Kronos 9 pts, 5-Ford Stobart 6 pt