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Eurosport
ParEurosport

Publié 28/08/2008 à 13:00 GMT+2

Voici ce qu'ont dit pilotes et patrons de teams du championnat du monde WRC avant le Rallye de Nouvelle-Zélande, 11e manche 2008.

Sébastien Loeb (Citroën C4 WRT) : "Quatre points (d'avance au championnat), c'est pas énorme. Il suffirait d'un abandon et d'une victoire d'Hirvonen pour qu'il repasse en tête de six points. Tant qu'on n'a pas dix points d'avance, tout est jouable. On n'a pas trop le choix. En rallye, il faut faire abstraction de tout ça. Il faut espérer que ça marche… Mais on ne peut pas en permanence rouler en pensant au stress, à l'abandon, etc, sinon on n'avance plus. Il y a énormément de gravier, cette année particulièrement. Avec nos pneus durs qu'on n'a pas le droit de cutter (retailler)… Ce sont de très belles spéciales, avec des virages en dévers. On se jette d'un virage à l'autre, ce sont des sensations vraiment sympa. C'est difficile d'être en confiance sur un rallye où il y a autant de balayage qu'ici, avec autant de gravier, et de partir premier sur la route. C'est difficile d'être en confiance mais autrement, au niveau des reconnaissances tout s'est bien passé. Tout se présente bien en dehors de ce phénomène de balayage".
Dani Sordo (Citroën C4 WRT) : "Citroën est en tête du championnat Constructeurs et c'est important ; aussi, je dois essayer de garder cette troisième place au championnat Pilotes. C'est clairement un rallye spécial. On en a parlé avec Seb [Loeb] : c'est un peu comme la Finlande, avec moins de grip. Cette année, ils ont mis des camions et des camions de gravier sur la route, ça glisse beaucoup et la route est bombée. Dans un virage, par exemple, quand on passe d'un côté à l'autre, la voiture part de l'arrière. Il y a beaucoup de changements de grip".
Xavier Mestelan-Pinon (Citroën Sport, directeur technique) : "Le terrain n'est pas du tout cassant et il y a très peu de vertical... les difficultés sont ailleurs ! Trois paramètres seront à prendre en compte pour élaborer les réglages de nos C4 WRC : l'utilisation de pneus à gomme dure sur un sol froid et peut-être humide, l'interdiction de retailler alors que la surface des routes est polluée par du gravier et enfin, la spécificité du profil des routes néo-zélandaises. Les virages sont relevés avec une pente importante vers l'intérieur de la courbe. Quand ces dernières s'enchaînent et que leur direction s'inverse, pour passer de l'une à l'autre, il y a une sorte de crête à franchir. La répétition de ce type de virage offre des routes dites "en hélices"."
Mikko Hirvonen (Ford Focus WRT) : "Les routes de Nouvelle-Zélande se développent sur un bon rythme et elles sont tellement souples qu'on n'a pas peur d'abîmer la voiture sur un caillou. Le dévers dans les virages encourage à attaquer mais il est important de ne pas placer la voiture sur le mauvais côté du dévers à l'entrée. Si ça arrive, la voiture glisse à l'excès et à l'occasion ne tourne même pas. Si les températures sont fraîches et qu'il pleut, ce sera loin d'être facile de rouler avec les pneus 'hard'. Mais il n'y a pas le choix, le règlement est comme ça et il faudra être très prudent car ce sera dut de les montes en température. Ce pourrait être comme dans la première spéciale en Argentine, où j'avais pris des risques dans des conditions similaires et où j'avais fait un super chrono. L'alternative est que les risques ne paient pas et qu'on sorte de la route. L'amélioration du moteur sur la nouvelle voiture a marqué une différence. La réponse est vraiment meilleure".
Jari-Matti Latvala (Ford Focus WRT) : "C'est un rallye que j'apprécie et, après la déception de l'Allemagne, ça va m'aider de me replonger dans quelque chose que j'aime et où je suis à l'aise. Je préfère venir là plutôt que sur un rallye 'terre' cassant comme la Grèce".
Chris Atkinson (Subaru Impreza WRT) : "Il nous faut plus de vitesse si nous voulons concurrencer des gars comme Seb, Mikko et Jari-Matti. Nous avons pris de bonnes idées en Finlande, si tout va bien nous pourrons donc être compétitifs".
Petter Solberg (Subaru Impreza WRT) : "J'aime ce rallye car il est rapide et rythmé et il faut être vraiment confiant pour aller vite. A la fin du Rallye d'Allemagne, je me sentais bien, c'était vraiment un pas en avant. Mais là, nous revenons que la terre et ça va être totalement différent. Nous allons travailler sur la base de ce que nous avons fait en Finlande et nous allons bien voir om ça va nous mener".
François Duval (Ford Focus Stobart) : "Je pars un peu dans l'inconnu. Je ne sais pas combien de temps il me faudra pour trouver mes marques et je n'ai pas la moindre idée du résultat que je peux espérer."
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