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Ogier (VW) peste contre un Rallye de Suède qui a perdu beaucoup d'intérêt pour lui

ParAFP

Mis à jour 11/02/2016 à 16:27 GMT+1

WRC - Sébastien Ogier (VW) déplore l'annulation de 8 des 21 spéciales prévues à l'origine pour le Rallye de Suède, ce week-end.

Sébastien Ogier (Volkswagen) au Rally Monte-Carlo 2016

Crédit: Volkswagen Communication

Sébastien Ogier (Volkswagen MST), vainqueur en titre en Suède après une lutte acharnée avec son coéquipier Andreas Mikkelsen et Thierry Neuville (Hyundai MST) l'an dernier, devrait encore livrer bataille lors de cette deuxième épreuve du Championnat du monde des rallyes, de vendredi à dimanche.
Au grand dam du triple champion du monde en titre, déjà en tête au classement mondial après sa victoire au Monte-Carlo, le duel avec Hyundai sera cependant raccourci cette année, face à la douceur du climat, avec une épreuve réduite de 21 spéciales à 13.
"Ça ne sert à rien d'être là, je ne sais pas ce que nous faisons ici", a-t-il affirmé mercredi au journal local suédois Värmlands Folkblad. "Je ne sais pas qui a pris cette décision, mais c'est un idiot. Les deux meilleures spéciales du rallye sont en Norvège, mais le reste du parcours n'est pas praticable. Je ne comprends pas pourquoi nous faisons ces reconnaissances. C'est devenu un rallye sur terre, nous détruisons les routes sans raison", a estimé le Français.
En dépit de ces circonstances, le trio Ogier-Mikkelsen-Neuville, encore dans une fourchette de moins de 5 secondes l'an dernier avant la dernière spéciale, aura probablement à coeur de reprendre les "hostilités", avec pourquoi pas des invités surprises tels que Jari-Matti Latvala (Volkswagen MST), vainqueur ici en 2014, ou le Norvégien Mads Ostberg (Ford M-Sport).
Victorieux pour la cinquième fois dimanche en Norvège, au volant d'une Ford Fiesta R5 EVO, à l'issue du rallye Finnskog, sorte de répétition générale avant la Suède, Ostberg aura son mot à dire à Karlstad.

Ford, ex-monopole déchu

"Je ne vois pas ce qui nous empêcherait de monter sur le podium", a-t-il affirmé, après s'être imposé dimanche sur un cocktail de neige fondue et de glace, comme un peu partout en Scandinavie. Quelles que soient les conditions, il tentera de redonner la victoire à Ford, imbattable en Suède de 2006 à 2012.
Cette mainmise avait été interrompue en 2013 par Sébastien Ogier, vainqueur au volant d'une Polo-R dont il s'agissait de la deuxième course. Depuis, la victoire en Suède n'a plus échappé à Volkswagen et le constructeur allemand est resté en tête des classements mondiaux pilotes et constructeurs depuis cette date et 40 rallyes.
"Il est bien sûr formidable de pouvoir aborder ce rallye après avoir idéalement entamé la saison en gagnant au Monte-Carlo", a commenté Ogier. "Mais la lutte avait été difficile avec les pilotes nordiques l'année dernière. Ce sont les hommes à battre en Suède", a-t-il estimé.
Parmi ses deux coéquipiers, Latvala et Mikkelsen, le dernier nommé affirme d'entrée ses prétentions : "Je ne viens pas en Suède pour finir deuxième." En tête l'an passé, il n'avait dû son échec qu'après avoir cédé sous la pression d'Ogier dans les derniers hectomètres.

Neige molle ou neige dure

De son côté, Latvala, fidèle à ses mauvaises habitudes, a mal commencé la saison au Monte-Carlo, et va tenter "de revenir dans la course au titre".
Chez Hyundai, la nouvelle i20 a semblé bien née, notamment aux mains du Belge Neuville, troisième au Monte-Carlo. Du côté de Citroën, qui effectue une année de transition avant son retour officiel l'an prochain, une bonne partie des espoirs reposera sur Khalid Al-Qassimi, qui en sera à sa sixième participation. Le Britannique Kris Meeke, réputé plus rapide que le pilote d'Abu Dhabi, avait réalisé une belle démonstration l'an passé pour sa deuxième participation, avant de faire une incursion dans un mur de neige.
Meeke et le troisième homme de la marque aux chevrons, l'Irlandais Craig Breen, qui a également montré dans un passé récent de bonnes dispositions sur neige, devraient figurer aux places d'honneur.
Reste à savoir si les murs de neige qui bordent habituellement les routes du Varmland seront assez consistants pour catapulter les pilotes de virages en virages. Dans le cas contraire, sur une route à l'adhérence amoindrie par le redoux, ils deviendront autant de pièges à éviter.
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