León verbatim

Mikko Hirvonen (Ford Focus WRT) : "Rouler en premier sur la route ne sera pas la meilleure place car il y a aura de la gravette et des pierres en surface. C'est mieux d'être plus loin dans l'ordre de départ car les routes seront plus propres mais je ne vais pas en faire une affaire car ça signifie que je mène le championnat. Je ne veux vraiment pas démarrer premier samedi ou dimanche, et ce sera intéressant de voir les tactiques employées à la fin de la première journée, pour voir si des pilotes cherchent à obtenir une meilleur position de départ pour le reste du week-end.

Techniquement, les routes sont un mix ; c'est à peu près 50 pour cent tout droit et le reste est plus dur. Il y a aussi plein de cailloux en bordure de route. Par le passé, cela n'aurait pas été un problème avec une mousse anti-crevaison. Mais là, c'est quelque chose qu'il va falloir regarder de près. L'altitude est l'aspect le plus difficile car ça se traduit par une perte de puissance. Et parfois on en demande sans que le moteur ne réponde. Dès le départ, j'attaquerai autant que possible."

Jari-Matti Latvala (Ford Focus WRT) : "Après ma victoire en Suède, je ne m'attendais pas à un tel intérêt des médias et j'ai passé les jours suivants à donner des interviews. Je n'ai pas autant d'expérience au Mexico comparé à d'autres rounds et je vais avoir besoin d'être plus calme qu'en Suède. Une nouvelle victoire n'est pas un objectif réaliste. Je serais heureux de faire un top trois. J'ai été très satisfait des récents tests (ndlr : en France, à Chateau Lastours) : les Pirelli étaient solides. J'ai eu deux impacts avec des pierres sans créver".

Sébastien Loeb (Citroën C4 WRT) : "Lorsqu'on fait une faute et que l'on concède des points, il est normal de ressentir une certaine pression au départ de la course suivante. Je pense donc que ce sera un peu le cas au Mexique, qui n'est pas une manche facile. Les spéciales sont assez variées avec des portions très larges et roulantes, et d'autres plus sinueuses et lentes. Le paramètre "pneumatiques" aura une grande importance. Si, jusqu'à l'an passé, la terre compacte des spéciales offrait un grip intéressant, qu'en sera-t-il cette année avec les Pirelli ? Et la suppression des mousses anti-crevaisons entraînera-t-elle plus de crevaisons ? Je me dois d'en tenir compte dans mon pilotage que je modifie déjà en conséquence suite à la baisse de puissance de nos moteurs en altitude. Nous savons que la C4 WRC est compétitive au Mexique puisque nous avions gagné l'an dernier et que nous avons bien travaillé avec toute l'équipe depuis. Toutefois, j'aborde le rendez-vous avec prudence car nous ne devons pas trop laisser grandir l'écart avec nos adversaires".

Dani Sordo (Citroën C4 WRT) : "Dans l'optique du championnat Constructeurs, il est important d'essayer de devancer nos adversaires pour inscrire le maximum de points. Ce ne sera pas facile. En revanche, lors de mes deux premières participations, j'ai réalisé de bonnes prestations. J'ai un bon feeling sur ces spéciales et j'espère que les sensations éprouvées récemment sur la glisse en Suède se confirmeront à León. Pour atteindre mon objectif, je vais également tenter de profiter de ma position sur la route le premier jour".

Xavier Mestelan-Pinon (Citroën WRT, directeur technique) : "Historiquement, le Mexique est un terrain sec et chaud. C'est également le premier rallye terre de la saison. Après les trois premières épreuves, nous aurons une vision un peu plus précise des forces en présence et des points sur lesquels nous devrons nous améliorer pour pouvoir nous battre aux Championnats Pilotes et Constructeurs. La répétition des spéciales d'une édition à l'autre sera un élément à ne pas négliger. Nous allons peut-être rencontrer un terrain plus "cassant" que de coutume. Les hautes altitudes, jusqu'à 2700 mètres, joueront encore un rôle majeur. Avec les faibles pressions atmosphériques, les moteurs des voitures de rallye perdent de leur puissance et le refroidissement est moins efficace. Ces phénomènes sont connus et nous avons travaillé en conséquence pendant nos séances d'essais".

Gigi Galli (Ford Focus Stobart) : "J'ai fait cette épreuve en 2004, mais uniquement cinq spéciales ; cependant, nous avons fait les reconnaissances en 2005 et 2006, ce qui je pense va beaucoup m'aider. Le Mexique est un endroit génial, l'ambiance créée par les supporters est incroyable. Les gens préparent aussi très bien les routes, ce qui les rend réjouissantes à parcourir. Ce sera assez dur pour moi d'être compétitif mais je m'en fiche. Ce sera déjà bien d'y être pour rouler avec les nouveaux pneus. Je n'ai jamais utilisé les Pirelli 'terre' ".

Matthew Wilson (Ford Focus Stobart) : "C'est génial pour moi d'être encore nominé pour marquer des points Constructeurs pour Stobart. Il y aura dorénavant plus de pression sur moi mais c'est en fait un vrai coup de fouet. Le Mexique a toujours été un bon rallye pour moi, c'est là que j'ai marqué mes premiers points en mondial, en 2007. Ce sera ma première fois avec les Pirreli 'terre' ".

Chris Atkinson (Subaru Impreza WRT) : "L'an dernier, nous avons obtenu un bon résultat, avec une bonne allure le premier jour. Si nous pouvons garder le rythme sur toute l'épreuve, nous pourrons alors finir avec un bon résultat. Nous avons un bon moteur qui semble bien performer en altitude : c'est l'explication de notre forme ici. J'aime le feeling sur ce rallye car c'est une bonne variation de vitesses et les conditions nous gardent en haleine ! Visuellement, c'est attractif et très varié. C'est à l'image de ce que doit être le rallye".

Petter Solberg (Subaru Impreza WRT) : "Nous nous rendons au Mexique en sachant que nous y avons gagné par le passé, mais nous ne l'abordons pas différemment du Monte Carlo et de la Suède. Nous avons bien progressé lors du dernier test et nous arrivons avec un bon set-up. Nous courrons le rallye à notre propre niveau".