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Premier rendez-vous sur terre pour les nouveaux bolides

ParAFP

Publié 09/03/2017 à 13:24 GMT+1

Les routes mexicaines vont révéler ce week-end le réel potentiel des voitures de nouvelle génération sur la surface de référence du Mondial.

Sébastien Ogier (Ford M-Sport) au Rallye du Mexique 2017

Crédit: Panoramic

Les monstres vont-ils garder les pieds sur terre ? Les nouveaux bolides de rallyes, plus puissants et plus rapides, ont rendez-vous au Mexique pour leur premier test sur terre, pour la troisième manche du championnat du monde, de jeudi à dimanche.
Après deux premières épreuves atypiques - Monte-Carlo et Suède, disputés dans des conditions hivernales - le moment de vérité se dessine, selon le Français Sébastien Ogier, vainqueur à Monte-Carlo et deuxième au classement général. "Nous avons connu un bon début de saison, mais nous allons maintenant expérimenter quelque chose de totalement différent, explique le quadruple champion du monde en titre. C'est ici que nous prendrons le pouls de ces nouvelles voitures sur terre et que nous pourrons évaluer la performance de la (Ford) Fiesta sur cette surface".
Son team, M-Sport, confirmera-t-il ses surprenants premiers résultats ? Après avoir placé deux pilotes (Ogier et l'Estonien Ott Tänak) sur le podium des deux premières courses, l'écurie privée britannique domine au classement du championnat les constructeurs Toyota, Hyundai et Citroën.
Sébastien Ogier (Ford M-Sport) au Rallye du Mexique 2017
Chaleur (30 degrés dans l'air, jusqu'à 50 dans les cockpits), poussière, altitude, voilà l'équation que devront résoudre pilotes et écuries dans les montagnes de la Sierra de Lobos et de la Sierra de Guanajuato, dans l'ouest du pays.
A près de 2750 m, point culminant de l'édition 2017, les véhicules peuvent perdre jusqu'à 20% de puissance et la moindre erreur de pilotage ne pardonne pas : il faut plus de temps pour retrouver sa vitesse maximale. Dans ces conditions, ouvrir la route n'est jamais un cadeau, concède le leader au général (avec une avance de 4 points sur Ogier) et vainqueur en Suède, Jari-Matti Latvala (Toyota).

Jamais deux sans trois ?

"J'ai quelques souvenirs très heureux au Mexique après ma victoire l'an dernier, mais j'en connais aussi les raisons. J'avais commencé en bonne position, vers la fin, et les routes plus propres m'avaient permis de prendre une grande avance alors que les premiers luttaient réellement. Cette année, pour moi, ça sera tout l'inverse ! Dans ces conditions, il faut faire son possible et je serais très satisfait d'une place dans le Top 5", tempère le Finlandais.
Pour Thierry Neuville (Hyundai), l'enjeu sera de faire mentir le dicton "jamais deux sans trois". Lors des deux premiers rallyes de la saison, le Belge menait jusqu'à ce qu'une erreur de pilotage lui coûte la victoire en fin de journée samedi. "Nous savons que nous pouvons être performants. La voiture l'a déjà démontré au Monte-Carlo et en Suède. Il faut désormais concrétiser", promet celui-ci.
Le Rallye du Mexique débutera jeudi soir par une spéciale inédite autour de l'iconique place Zocalo, dans le vieux centre de Mexico, avant de retrouver samedi les routes plus familières de la région de Leon, à 400 kilomètres au nord-ouest de la capitale.
Placée en ouverture du rallye les années précédentes, la spectaculaire spéciale de Guanajuato, qui mène les pilotes à travers les tunnels de cette ville minière inscrite au patrimoine mondial de l'Humanité, se déroulera vendredi soir. La victoire sera adjugée dimanche après 19 spéciales, dont deux nouvelles à Lajas de Oro samedi et La Calera dimanche, et 370 kilomètres chronométrés.
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