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"Un grand soulagement"

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ParEurosport

Publié 06/10/2003 à 09:00 GMT+2

Désormais idéalement placé dans la course au titre mondial après sa troisième victoire de la saison, dimanche, à San Remo, Sébastien Loeb (Citroën) a toutefois vécu une dernière journée éprouvante. Comme en Australie, il a bien failli perdre sa première p

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Crédit: Eurosport

"Vraiment, on n'a jamais de chance avec les fins de rallye. En Australie, c'était pareil." C'est vrai que Sébastien Loeb a le chic pour se donner des sueurs froides en fin d'épreuve. A Perth, la victoire lui avait échappé dans les deux dernières spéciales, alors qu'elle lui tendait les bras depuis le premier jour. Le scénario cauchemardesque a bien failli se reproduire dimanche à San Remo pour l'Alsacien. Et toujours pour une histoire de pneumatiques...
Avec 40 secondes d'avance sur Märtin avant le dernier secteur chronométré, Loeb avait course gagnée... avant que les éléments ne se déchaînent. La suite, c'est "Seb" qui la raconte. "Avant les deux dernières spéciales, c'était le stress. On savait qu'il risquait de pleuvoir dans la dernière mais pas dans la première. On a donc décidé de mettre des slicks durs. Mais quand on est sorti du parc d'assistance, on a vu les gros nuages noirs au-dessus d'Imperia, des orages qui éclataient. On s'en voulait d'avoir fait cette connerie de choix de pneus. Parce que en slicks sous la pluie, c'est inconduisible."
Märtin, plus dangereux que Burns?
Dans le même temps, Gilles Panizzi décide lui de chausser les pneus intermédiaires. "Cela sert à quoi d'avoir des indications de météo France? On m'a dit qu'il allait pleuvoir dans les deux spéciales. J'ai donc mis les pneus qu'il fallait", explique le pilote Peugeot. "Je ne pensais pas que Panizzi pouvait constituer un danger. Il était à 1 min 45 sec. Il en a quand même repris 1 min 15. On ne pensait pas qu'il deviendrait aussi dangereux. A l'arrivée, on ne savait pas où on était. On a vu le temps de Martin, on s'est dit c'est bien. Et puis le temps de Panizzi. Cela a été un gros soulagement", admet Loeb.
Contrairement à l'Australie, où un mauvais choix de pneus avait permis à Petter Solberg de le coiffer sur le fil, le prodige alsacien a donc préservé son bien. Deux points derrière le fantomatique Richard Burns (Peugeot), voilà Loeb deuxième d'un championnat dont il est désormais le favori numéro un. Evidemment, il croit au titre, mais il préfère ne pas trop y penser. "Tout est encore possible. Mathématiquement, nous sommes encore nombreux à pouvoir décrocher le titre mondial", dit-il simplement.
Nouveau roi de l'asphalte en attendant, peut-être, d'être le roi du monde, le pilote Citroën a en tout cas déjà ciblé son principal rival. Et ce n'est pas le leader du championnat. "Pour le classement constructeurs, c'est dommage que Panizzi passe devant la Ford mais, pour les pilotes, j'avoue que je ne suis pas mécontent qu'il ait pris deux points à Märtin. Avec la voiture qu'il a et son pilotage, il peut gagner partout, les deux asphaltes qui viennent et le RAC. Martin pourrait être plus dangereux que Burns", conclut Loeb.
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