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Grönholm contrôle

ParAFP

Publié 15/10/2006 à 07:30 GMT+2

Marcus Grönholm (Ford Focus), est un solide leader avant de débuter la dernière étape. Seul Petter Solberg (Subaru) était en mesure de contrarier les projets du Finlandais. Las, Solberg a violemment heurté une pierre et la course s'est arrêtée dans l'ES 1

Deuxième depuis le début du rallye et auteur de cinq meilleurs chronos, comme Grönholm, Solberg a violemment heurté une pierre au km 4 de l'ES15, la plus longue du rallye (29,28 km), et perdu tout espoir de monter sur le podium pour la deuxième fois seulement cette saison, après le Mexique.
Le champion du monde 2003 venait de signer le meilleur temps dans l'ES14, sous un orage de grêle, pointait à 34 secondes de Grönholm et se contentait de cette deuxième place qu'il espérait conserver jusqu'au bout."Il y a encore beaucoup de chemin à faire, mais si je reste deuxième, je serai très content", disait-il quelques minutes auparavant. S'il repart dimanche matin pour les trois spéciales de la dernière étape, ce sera uniquement pour l'honneur.
Quant aux deux Focus officielles, elles se dirigent vers leur premier doublé de l'année. En l'absence de Sébastien Loeb, toujours dans le Top 2 cette saison, l'autre Finlandais de chez Ford, Mikko Hirvonen, est en effet bien accroché à sa place de dauphin.
McRae se trompe de pneus
Grönholm n'a jamais vraiment été menacé samedi. Après un temps scratch de Petter Solberg (ES10) au réveil, le leader a signé le meilleur chrono dans les deux suivantes (ES11, ES12), histoire d'augmenter encore sa marge d'erreur sur des pistes plus sèches que la veille mais encore piégeuses. L'après-midi a été plus tranquille, Grönholm laissant même les jeunes s'amuser en faisant des temps scratch: Hirvonen dans l'ES13, puis Dani Sordo (Citroën Xsara) dans l'ES15, et encore Hirvonen dans la super-spéciale de l'université Akdeniz (ES16) qui clôturait la journée, comme vendredi.
Le sort qui s'acharne sur Petter Solberg depuis le début de la saison a épargné son frère aîné, Henning, désormais 3e sur sa Peugeot 307 privée, mais sous une triple menace: l'Australien Chris Atkinson (Subaru Impreza), 4e, le Finlandais Kosti Katajamaki, 5e sur une Focus de l'an dernier, et Xevi Pons, l'autre Espagnol de chez Kronos-Citroën, regroupés en 25 secondes.
L'Ecossais Colin McRae, qui remplace Sébastien Loeb sur la Xsara numéro 1, n'était que 7e samedi soir. La faute à trois saisons quasi-sabbatiques et à de mauvais choix de pneus, comme vendredi, ayant encore fait perdre beaucoup de temps au champion du monde 1995. "C'est normal que ça ne marche pas tout de suite pour Colin", résume Marc Van Dalen, le patron de Kronos. "On a un nouveau pilote, il faut apprendre à se connaître, à caler certaines choses, on va y arriver. On a un bon échange, on travaille dans le bon sens, il n'y a pas de problème. Et pour un retour au rallye, ce sont des conditions hyper-difficiles".
Samedi après-midi, l'Ecossais commençait à retrouver un peu ses sensations: "Je ne peux pas être à 100%, comme avant, mais dans l'ES13 c'était mieux, j'attaquais fort et je me sentais bien. Le chrono était décevant à la fin, mais il y avait une raison: on se battait pour trouver de l'adhérence. Dans ce rallye, les conditions changent beaucoup, tout le temps, alors c'est dur".
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