Paris 2024 - Lavillenie ne passe pas les 5,35 m au meeting de Clermont à deux mois des JO

ParAFP

Mis à jour 22/05/2024 à 21:25 GMT+2

De retour à la compétition ce mercredi à Clermont pour la première fois depuis dix mois, Renaud Lavillenie a échoué à trois reprises à 5,35 mètres, sa première barre. L'ancien recordman mondial du saut à la perche (6,16 m en 2014) devra passer les 5,82 m d'ici le 30 juin s'il veut espérer participer aux Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet au 11 août).

Lavillenie : "Pas envie de lâcher surtout pour les Jeux à Paris"

Le perchiste Renaud Lavillenie, en quête des minima olympiques pour espérer participer aux Jeux de Paris, n'a franchi aucune barre mercredi à Clermont-Ferrand, où il effectuait sa reprise après dix mois sans compétition et une opération aux ischio-jambiers en septembre.


L'ancien recordman du monde de la discipline (6,16 mètres en 2014), 37 ans, a échoué à trois reprises à 5,35 mètres, sa première barre. Il est retombé sur la barre lors de ses deux premiers essais et n'a pas pleinement engagé son saut sur le troisième. Champion olympique en 2012 à Londres, Renaud Lavillenie a jusqu'au 30 juin pour réaliser les minima olympiques fixés à 5,82 mètres, une barre qu'il n'a plus franchie depuis juillet 2022.

"Il y a beaucoup de frustration, a admis le champion olympique de 2012. Personne n'aime faire une première ratée. Il y a pas mal de déception car je m'attendais à faire nettement mieux. Au moment le plus important, quand j'avais besoin d'avoir du bon vent, c'est là que le vent a décidé de tourner."

"Il n'allait pas faire 5,80 mètres du premier coup"


Renaud Lavillenie veut être positif pour la suite. "L'échauffement que j'ai fait, c'est un échauffement digne d'un concours à 5,80 mètres... Ça fait tout juste deux mois que j'ai repris la perche, avec deux, trois semaines à peine avec de l'intensité. Le calendrier fait qu'il faut prendre quelques raccourcis si je veux me donner les moyens d'aller aux Jeux mais le résultat aujourd'hui ne reflète pas mon potentiel."

"Il n'y a pas d'inquiétude particulière, a souligné son entraîneur Philippe d'Encausse. Il est en bonne santé et en bonne forme physique, c'est le plus important. Le reste, ce sont des réglages. Il n'allait pas faire 5,80 mètres du premier coup, ça fait deux ans qu'il n'a pas sauté haut. Mais d'ici deux ou trois meetings, il sera de retour à un niveau mondial."
Renaud Lavillenie doit enchaîner les meetings (le 31 mai chez son ami perchiste Piotr Lisek en Pologne, le 8 juin à Pierre-Bénite près de Lyon, le 15 au Bourget et le 22 à Toulouse) jusqu'au 30 juin et les Championnats de France à Angers, dernière possibilité pour réaliser les minima et espérer une qualification.
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