Jeux Olympiques d'hiver 2030 | Le CIO "très confiant" dans la candidature des Alpes françaises

ParAFP

Mis à jour 26/04/2024 à 20:56 GMT+2

Les Alpes françaises ont fait un pas supplémentaire dans la candidature à l'organisation Jeux olympiques d'hiver de 2030 lors d'une visite de cinq jours de représentants du Comité international olympique, qui s'est achevée vendredi à Nice. Le CIO a été rassuré en particulier par la qualité des infrastructures, qui pour certaines n'auront besoin que d'une modernisation.

Quelle place pour Val d'Isère dans la candidature des Alpes françaises 2030 ?

La candidature des Alpes françaises pour les Jeux olympiques d'hiver 2030, avec 1 à 2 milliards d'euros d'investissements dans les infrastructures, a rassuré le Comité international olympique, qui s'est dit "très confiant" vendredi à Nice dans la capacité du dossier tricolore à livrer les équipements nécessaires. Préférées par le CIO aux candidatures de la Suisse ou de la Suède, les Alpes françaises sont aujourd'hui les seules à postuler pour l'organisation de cet événement planétaire.
Au terme d'une visite de cinq jours dans les deux régions, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d'Azur, qui portent cette candidature, Karl Stoss, président de la "Commission de futur hôte des Jeux olympiques d'hiver du CIO", a toutefois rappelé devant la presse que le délai de cinq ans et demi avant ces JO n'étaient "pas un grand laps de temps".
Impressionné par la visite des équipements présentés dans les Alpes du Nord, tout à fait "dans les règles de l'art", M. Stoss a ainsi souligné qu'"il reste du travail à faire" à Nice, qui doit accueillir les sports de glace. "Il y a des équipements vétustes, mais je suis confiant, l'investissement ne sera pas colossal", a estimé l'Autrichien, plaidant au passage pour un "regroupement" des différentes épreuves.
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Les Alpes Françaises de 2030 seront un modèle pour les Jeux Olympiques d'hiver

L'héritage des Jeux d'Albertville de 1992 : un" trésor"

Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, accompagné de Renaud Muselier, son homologue pour la région Paca, a précisé que, "à date", les dépenses d'infrastructure, avec notamment la construction "d'ascenseurs valléens" dans certaines stations, pourraient être comprises entre 1 et 2 milliards d'euros, un montant à affiner d'ici l'été.
"Nous avons l'héritage des Jeux d'Albertville de 1992, qui est un trésor, et nous allons utiliser des équipements déjà existants comme la piste de bobsleigh de La Plagne, soit 150 millions économisés, ou le tremplin de saut à ski de Courchevel, 100 millions économisés en le rallongeant simplement de 11 mètres", a promis l'élu, souhaitant que "les Jeux s'adaptent à la montagne" et non que "la montagne s'adapte aux Jeux".
L'aménagement de ces nouvelles infrastructures devrait donner lieu, comme pour les JO d'été 2024 de Paris, à la création d'un établissement public, a précisé M. Wauquiez. Selon David Lappartient, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le budget du comité d'organisation des JO 2030 pourrait être de 1,975 milliard d'euros, soit moins de la moitié de celui de Paris 2024 (4,4 milliards d'euros). Dans ce budget, qui a vocation à s'équilibrer, les recettes de billetterie sont évaluées à 235 millions d'euros pour 2030, contre 1,3 milliard pour Paris 2024.
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