Le CIO ne suspend pas la Russie pour les Jeux Olympiques de Rio

Nouveau revirement de situation. A moins de deux semaines du début des Jeux Olympiques, le Comité international olympique a choisi de ne pas exclure la Russie de la compétition malgré l'existence d'un "dopage d'Etat" mis en évidence par le rapport McLaren publié lundi dernier. Dans le but de ne pas faire de tort à des athlètes propres qui auraient subi les conséquences d'une décision plus radicale, le CIO laissera les différentes fédérations internationales faire le tri elles-mêmes. Ces dernières devront statuer au cas par cas sur la participation des sportifs russes tout en respectant des critères très stricts.

A travers un communiqué particulièrement dense, le CIO indique avoir chargé les fédérations de "procéder à une analyse du dossier antidopage de chaque athlète", d'examiner "les informations contenues dans le rapport d'enquête" et d'"obtenir de l'AMA (Agence mondiale antidopage) les noms des athlètes et des fédérations nationales impliqués". Par ailleurs, le Comité international olympique indique que tout athlète russe ayant fait l'objet par le passé d'une sanction pour dopage, même s'il a purgé sa peine, ne sera pas autorisé à participer aux JO.

Par conséquent, la lanceuse d'alerte Yuliya Stepanova, à l'origine des révélations sur le système de dopage étatisée en Russie, a été interdite de participer aux Jeux Olympiques de Rio. La spécialiste du 800m avait en effet été suspendue pour deux ans en 2013 pour dopage.