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Le Conseil d'Etat reconnaît la validité des analyses rétrospectives

ParAFP

Publié 02/05/2013 à 18:12 GMT+2

Le Conseil d'Etat a reconnu la validité juridique des analyses rétrospectives comme moyen permettant de convaincre un sportif de dopage et de le sanctionner en France, s'est félicité jeudi l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).-

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Crédit: Eurosport

La plus haute juridiction administrative française a rejeté mardi le pourvoi formé par un athlète, Frédéric Denis, qui avait écopé de deux ans de suspension le 27 octobre 2011 suite à la découverte d'EPO dans ses urines datant des Championnats de France en salle 2007.
Si l'analyse de l'échantillon A réalisée à l'époque de ce contrôle n'avait pas permis de déclarer le cas comme positif, une analyse réalisée en janvier 2011 de l'échantillon B, qui avait été conservé, a pu déboucher sur une sanction, grâce à l'évolution des techniques.
Alors que cet athlète "a fait valoir devant le Conseil d'Etat que l'analyse de l'échantillon B n'était pas possible dans son cas, qu'elle ne pouvait l'être qu'à sa demande (...) le Conseil d'Etat admet qu'une analyse rétrospective puisse être faite sur l'échantillon conservé des urines de l'intéressé", a expliqué Bruno Genevois, le président de l'AFLD, à l'AFP.
L'AFLD avait déjà procédé à des nouvelles analyses d'échantillons déjà testés quelques mois après le Tour de France 2008 et rattraper ainsi cinq coureurs, qui s'étaient dopés à l'EPO-Cera. Cette décision du Conseil d'Etat constitue "une première juridique", selon Bruno Genevois, pour qui "cela fait très nettement apparaître que l'évolution des techniques peut permettre de rattraper ceux qui ont méconnu la législation antidopage".
Il note que son Agence s'inscrit dans le même mouvement que le Comité international olympique (CIO) qui conserve pendant huit ans - la durée maximale fixée par le Code mondial antidopage - tous les échantillons prélevés durant les JO et a pu sanctionner ainsi cet hiver cinq médaillés des JO d'Athènes en 2004.
L'AFLD a elle "une politique de conservation des échantillons sélective parce que si nous devions conserver tous les échantillons pendant huit années, cela serait d'un coût excessif", a précisé Bruno Genevois.
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