A Lille, les Bleus vivent une expérience unique : "On a beau jouer en NBA, ce n’est pas pareil"

ParGlenn Ceillier

Publié 13/09/2015 à 01:08 GMT+2

EUROBASKET 2015 – Les Français n’ont pas caché leur joie à la sortie du parquet après leur victoire contre la Turquie. Ravis de leur performance à la hauteur de leurs supporters, les Bleus ont savouré l’ambiance exceptionnelle du stade de Lille. "On a beau jouer en NBA, ce n’est pas pareil", résume Batum.

Le stade Pierre-Mauroy de Lille

Crédit: AFP

Une soirée de rêve. Presque parfaite. Quand ils sont sortis du parquet, les Français étaient encore sur un petit nuage. Cette première au Stade Pierre-Mauroy, ils l’ont savourée comme rarement. Et le cadre y est pour beaucoup. "On a atteint notre objectif. Avec les supporters, c’était quelque chose d’extraordinaire", glisse Nando de Colo. Extraordinaire est le terme adéquat. Mais la cerise sur le gâteau, c’est que le spectacle a été aussi beau en tribunes que sur le parquet.

Cette Arena, c’était irréel

Le risque de voir les Tricolores tétanisés par cette salle atypique était pourtant bien réel. "On a eu des frissons quand on est rentré, confie Nicolas Batum. On en parlait avec Tony (Parker) avant le match : on a beau jouer en NBA, ce n’est pas pareil. C’est vraiment particulier". Le nombre déjà. 27 000 places, c’est une première en Europe. Même les salles NBA ne montent pas si haut.

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L’ambiance aussi avec des supporters bouillants, qui ont mis le feu tout au long de la rencontre. "J’ai eu des frissons sur la fin. Quand le match était plié, je me suis rendu compte que le stade était sublime avec tous ces drapeaux tricolores", souffle De Colo. "Cette Arena, c’était irréel", ajoute un Evan Fournier aux anges après avoir été à la hauteur de l’évènement. Car c’est aussi ça qui fait que cette soirée a été une vraie réussite : les champions d’Europe en titre ont été au rendez-vous.

On espère qu’on reverra ça plusieurs fois

Conscients de l’enjeu, les Français ont su gérer cette pression en imposant une agressivité de tous les instants. "C’est comme ça que l’on doit jouer", confirme Batum, qui souligne l’apport du banc. Du banc et notamment des jeunes. Car de Joffrey Lauvergne à Evan Fournier en passant par Rudy Gobert, la jeune génération tricolore a montré tout son potentiel. "Elle a fait un gros match", applaudit Collet.

Il ne faut cependant pas se tromper. Les Français n’ont pas atteint leur Graal. Cette soirée, ce n’était qu’une mise en bouche. "On voulait montrer qu’on était là. Mais maintenant il va falloir continuer", prévient Nicolas Batum. Vincent Collet trace le même sillon : "L’atmosphère est géniale. On espère qu’on reverra ça plusieurs fois." En clair, ils en redemandent. Et comptent bien ne pas descendre de leur nuage avant quelques temps…

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